Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:54:11 AM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


LE TOGOLAIS - N°39 - L'actualité du 21/04/03 au 04/05/03

Le Togolais vous propose le journal de la semaine au Togo!

Ils sont huit à avoir déposer leur candidature à la date limite du dépôt des dossiers pour l'élection présidentielle du 1er juin 2003. Ce scrutin est à un tour, un véritable piége à cons, totalement vérouillé par le dictature Eyadéma afin de s'assurer une présidence à vie à la tête du Togo, aprés 36 ans de brutalité. C'est le 218iéme jour de censure du site letogolais.com au Togo…Bonne lecture

SOMMAIRE
1- Eyadéma candidat
2- Eyadéma: biographie non officielle !
3- 27 avril 2003 : un nouvel élan pour l’Ablodé !


AFRIQUE

1- Eyadéma candidat

04/05/2003--Fin du suspense à la togolaise

Le général Gnassingbé Eyadéma a mis fin au faux suspense de sa candidature à la présidence du Togo. Au pouvoir depuis 36 ans, il brique un troisième mandat à la tête du pays. A la clôture des inscriptions, jeudi dernier, huit dossiers ont été retenus par la commission électorale. La liste finale des prétendants au scrutin du 1er juin n'a pas encore été publiée. Mais les dés sont d'ores et déjà jetés.

Le général Gnassingbé Eyadéma aura attendu le dernier jour de la clôture des inscriptions, jeudi, pour présenter sa candidature à la présidence du Togo. L'actuel chef de l'Etat, désigné la semaine dernière par son parti, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), comme candidat officiel, a décidé de se présenter pour un troisième mandat. Il sera opposé le 1er juin prochain à sept challengers qui tenteront de mettre fin à 36 ans d'un règne sans partage. Nul ne connaît encore la liste des prétendants qui doit être rendue publique par la Cour constitutionnelle après examen de la Commission électorale nationale indépendante togolaise (Céni).

Au pouvoir depuis 1967, Gnassingbé Eyadéma est le plus vieux dirigeant africain en exercice. Contrairement à ses engagements, pris en juillet 1999 dans le cadre des Accords de Lomé, de ne pas se représenter, le général fait fi de sa promesse qu'il avait réitérée en juillet 2001, devant le président français Jacques Chirac. Celui qui n'a pas " l'intention de laisser s'installer la chienlit " dans le pays a fait annoncer sa candidature par son premier ministre Koffi Sama (également secrétaire général du RPT). " Je suis heureux de vous annoncer que le président de la République Gnassingbé Eyadéma a accédé aux requêtes des militants du RPT, de se sacrifier une fois encore ", a déclaré jeudi le chef du gouvernement.

Gilchrist Olympio ?

Nul ne sait si la candidature, annoncée le 28 mars dernier à Paris, du principal opposant à Eyadema, Gilchrist Olympio –fils de l'ancien président Sylvanus Olympio assassiné en 1963- a été effectivement acceptée par la Céni. Mais avec les aménagements de la nouvelle Constitution de décembre 2002, le leader de l'Union des forces du changement (UDF) est théoriquement exclu de la course à la présidence. La Constitution stipule en effet que seuls les personnes ayant séjourné au moins douze mois au Togo avant le scrutin peuvent présenter une candidature aux présidentielles. Gilchrist Olympio vit en exil en France depuis 1999.

C'est en ordre dispersé que l'opposition se présentera le 1er juin prochain aux élections. Regroupée au sein de la Coalition des forces démocratiques (la CFD), qui comportait huit partis (Gilchrist Olympio en était le chef de file, il a claqué la porte au bout de 48 heures), l'opposition était censé désigner un candidat unique pour affronter Eyadema aux urnes. Sans succès. Chacun tentera donc sa chance individuellement.

Jouer le jeu d'Eyadéma

En l'absence probable de Gilchrist Olympio, le plus sérieux concurrent de l'actuel chef de l'Etat semble être Yaowi Agboyibor du Comité d'Action pour le Renouveau (Car) qui a annoncé sa candidature le 23 avril dernier. Dahuku Péré, ancien président de l'Assemblée nationale, membre du RPT pendant près de 20 ans et exclu de ce dernier il y 6 mois, s'est également lancé mardi dernier dans la course présidentielle sous l'étiquette des Rénovateurs. Un parti aux allures de RPT bis. Dans le quatuor de tête de l'opposition, Eden Kodjo n'a pas manqué lui aussi de poser sa candidature. L'ancien Premier ministre et ancien secrétaire général de l'Organisation de l'Unité Africaine, se présente au nom de son parti la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP). Dernier ténor de feu la CFD, Léopold Gnininvi, de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), devrait lui aussi être de la partie.

La multiplicité des candidats fait assurément le jeu d'Eyadéma qui doit sans doute se frotter les mains devant la cacophonie de l'opposition togolaise. Car le nouveau mode de scrutin imposé par la nouvelle Constitution, des élections à un tour, lui est assurément favorable. Mais de multiples sources d'inquiétudes quant à ces élections demeurent. Gilchrist Olympio, à mots à peine voilés, appelait la population, avant même sa candidature, à prendre les armes pour se débarrasser d'Eyadéma. Et sa stratégie de révolte risque de se radicaliser s'il est exclu du scrutin.

Des élections sans observateurs

En refusant la présence d'observateurs européens et américains pour les élections du mois prochain, Eyadéma hypothèque la crédibilité du vote. Craintes redoublées quand on entend le général féliciter son homologue Olusegun Obansanjo pour sa brillante réélection à la tête du Nigeria, alors que la communauté internationale crie unanimement au simulacre démocratique. Mais celui qui a eu l'audace d'organiser une conférence sur la transparence électorale à Lomé n'est peut être plus à ça près.


David Cadasse
© Afrik.com




POLITIQUE

2- Eyadéma: biographie non officielle !

29/04/2003--CE QU'IL Y A DE TERRIBLE EN AFRIQUE C'EST LA MÉMOIRE. TOUT LE MONDE SAIT, TOUT LE MONDE SE SOUVIENT. MAIS L'AFRIQUE EST AUSSSI LE CONTINENT DU SILENCE PARCE QUE CEUX QUI EN PARLENT NE SONT PAS CEUX QUI SAVENT... ET CEUX QUI SAVENT CHERCHENT VAINEMENT OÙ PARLER...

Etienne Gnassingbé Eyadéma est né vers 1936 à Pya-Bas, petit village du pays kabyè, situé a cinq kilomètres de la ville de Lama-Kara, dans le Nord du Togo. Il avait environ huit mois lorsque son père, de retour des « travaux forcés », décéda, à la suite d'une forte fièvre. A peine avait-il atteint l’âge de 4 ans que sa mère, pour se remarier, l’abandonna dans la maison familiale. Car, à l'époque, dans les coutumes kabyè, une femme ne pouvait pas intégrer le domicile d'un nouvel époux avec des enfants d'un précédent mariage. Etienne fut donc livré très tôt à lui-même, personne, dans la maison paternelle, ne s'était réellement occupé de lui.

Son plus grand problème était de manger. Victime d'un aspect des coutumes, Etienne allait trouver dans les pratiques de son milieu natal la solution de son principal souci. Il était en effet de règle dans la société kabyè que chaque épouse apporte à son mari un repas tous les soirs au moins. Ainsi, plus un homme avait de femmes, plus il avait à manger. Il y avait donc dans le village de Pya une maison tout indiquée pour trouver à manger en abondance: le domicile du chef de canton, Robert Assih. Ce dernier avait une cinquantaine d'épouses, et donc une cinquantaine de plats. Il ne pouvait guère manger qu'un seul. Le reste était distribué à sa nombreuse progéniture, qui partageait généreusement avec les enfants nécessiteux du village. Etienne était un des plus réguliers, et le chef finit par le remarquer.

Aussi, lorsqu'à la rentrée scolaire d'octobre 1943, la mission protestante de Pya demanda au chef de village de leur envoyer des enfants a scolariser, le chef désigna Etienne. Dans cette région du Togo, ils étaient encore peu nombreux, les notables qui avaient compris l'utilité de école. Les chefs y envoyaient de préférence les enfants de leurs adversaires, ceux des pauvres ou ceux qui étaient soupçonnés d'être des sorciers en puissance. Le chef Assih n'hésita donc pas à joindre au lot le jeune orphelin abandonné. Hélas, neuf ans après, Etienne en était encore à tripler le cours élémentaire première année. Il fut donc exclu de l’école en 1952, pour « fainéantise et voyoucratie ».

Le chéf Assih le fit alors entrer au Centre d'apprentissage de Farindé (dans la région de la Kara), où les jeunes de la région étaient formés à divers métiers artisanaux. Le centre, fondé par le pasteur Delors, était dirigé par un certain Kao Gabriel originaire de Pya, tous les apprentis étaient des pensionnaires. Ils étaient renvoyés dans leurs villages le samedi après-midi. Ils revenaient au cours le dimanche soir, avec des vivres pour la semaine. La formation était polyvalente: menuiserie, forge, cordonnerie, tissage, etc. Parallèlement, les apprentis faisaient de la culture maraîchère et de l’élevage. Les petits travaux domestiques étaient assurés à tour de rôle, par les pensionnaires.

DEJA UNE ATTIRANCE POUR LE SANG...
Un jour, à midi, alors qu'il était chargé de tenir éloignés d'un tas d'arachides mises à sécher, les poules, les chèvres et autres animaux élevés dans l’enceinte du centre, Etienne Gnassingbé Eyadéma commit un acte « remarquable », que ses anciens condisciples évoquent encore aujourd'hui avec le même frisson. Une chèvre au ventre ballonné tentait de s'approcher du tas d'arachides quand Etienne sauta sur elle, l' éventra avec son coupe-coupe, lui retira du ventre deux petits qu'il étala devant ses petits camarades ahuris.

Des lors, le directeur du centre allait l’avoir à l'œil. Ainsi pourra-t-il s'apercevoir très vite que le jeune Gnassingbé était très coléreux, qu'il recourrait facilement à des scies, marteaux, coupe-coupe et autres outils de travail à la moindre dispute avec ses camarades. Et puisque les résultats de l'apprenti laissaient à désirer. Il fut exclu du centre, quelques six mois après y être entré.

De retour a Pya, Etienne s'installa à nouveau au domicile du chef Assih. Ce dernier finira. lui aussi, par se lasser du jeune garçon. A plusieurs reprises, il sera pris en flagrant délit d' adultère avec des épouses du chef. Evidemment, M. Robert Assih était dans l'impossibilité de satisfaire régulièrement ses quelques cinquante femmes. Les plus délaissées, en manque, prenaient en leur protection les jeunes garçons de la « maison» et en faisaient des amants. Etienne était devenu client de plus d'une.

L'ARMEE: UNE PUNITION.
A partir de ce moment le chef Assih cherchera les moyens de «punir» Etienne Gnassingbé Eyadema. L'occasion lui sera offerte un jour de 1953, avec la visite à Pva du lieutenant Kléber Dadjo, premier officier togolais et ami du chef. Ce dernier lui demanda d'amener Etienne avec lui à Lomé, de l'enrôler dans l’armée, «pour le dresser ».

L'officier examina longtemps le jeune homme, puis confia à M. Assih qu'Etienne était boiteux et ne pouvait par conséquent pas être recruté dans l'armée. Le chef demanda au lieutenant de l’emmener quand même au nom de leur amitié. L'officier quitta donc Pya avec Etienne Gnassingbé Eyadéma qu'il gardera comme boy-cuisinier à son domicile du camp de la gendarmerie, à Lomé. Quelques mois plus tard, il lui fit subir une opération chirurgicale à la rotule qui permit de redresser légèrement la jambe malade. Etienne manifesta alors le désir d'entrer dans l’armée. C était en 1954. A Ouidah en République du Dahomey (actuel Bénin), l'armée française recrutait alors des «tirailleurs» pour l'Indochine. Le lieutenant Dadjo envoya Etienne avec une note de recommandation. Il sera effectivement enrôlé et envoyé en Indochine, puis en Algérie.
A la suite des accords d'Evian du 19 mars 1962, la France renvoya dans leurs pays d'origine les Africains qui avaient combattu sous le drapeau français. Etienne fut donc envoyé à Ouidah, où il servit quelques temps comme cuisinier avant d'être libéré, avec une indemnité de 300 000 F CFA(6000FF). Il n'avait pas fait le nombre d'années nécessaires pour prétendre à la pension de l'armée française.

IL VOULAIT UNE PLACE DE PLANTON.
Etienne se rendit à Lomé, dépensa une partie de son pécule à s'amuser. Puis, sur un conseil de son camarade Félix Bitho, il acheta un moulin à huile qu'il confia à un de ses parents à Pya. Mauvais investissement ! Dans la région de la Kara les femmes préféraient encore écraser sur des meules de pierre leur mil. Très vite, Etienne se retrouve sans le sou. Il vivait de plus en plus péniblement. A son âge, il ne pouvait plus décemment se mêler aux enfants pour profiter des restes de nourriture du chef. Tous les matins, il quittait sa petite case et se rendait à pied à Lama-Kara. Là, il faisait le tour de ses anciens compagnons d'Indochine et d’Algérie, qui le tenaient au courant des démarches faites par certains de leurs camarades, en vue de leur éventuelle réintégration dans l’armée togolaise. Il mangeait chez l'un à midi, prenait le repas du soir chez un autre, empruntait le vélo de son ami Jacques Banissa pour rentrer à Pya. Il remorquait un jeune élève qui rapportait ensuite le vélo à son propriétaire. Ses habits s'usaient sans qu'il pût les remplacer. Ses chaussures étaient éculées. Derrière lui, on riait discrètement. A bout de souffle, Etienne envoya une demande d'emploi au Ministère de la Fonction publique à Lomé. Il voulait un poste de planton.
Il attendait encore une réponse à sa demande lorsque, fin décembre 1962, il fut informé par ses amis de Lama- Kara que leurs camarades restés à Lomé préparaient quelque chose, qui résoudrait certainement leurs problèmes matériels. Il se tint au courant.

ABATTRE SYLVANUS OLYMPIO POUR 300 000 F CFA:
Le 12 janvier, il prit le train pour Lomé en compagnie de ses autres camarades de Lama-Kara. Dans le train, il causaient en kabrès, évoquaient le coup, échafaudaient des projets. Une femme était dans le même wagon qu'eux, qui suivait leur conversation. Elle en informera le ministre de l'Intérieur de Sylvanus Olympio, qui ne prendra aucune mesure pour empêcher le coup.

A leur arrivée à Lomé. Etienne et ses compagnons participèrent en fin d'après-midi à une réunion préparatoire avec leurs camarades de la capitale. Etienne fut désigné pour procéder à l'arrestation du président Sylvanus Olympio, tandis que le sergent Robert Adewi était chargé d'arrêter les ministres et les députes.

Longtemps après le coup d'Etat quand les relations entre Eyadéma et Adéwi se seront détériorées. le sergent (devenu commandant) Adewi affirmera à des amis qu’ après la réunion préparatoire. Etienne Eyadéma avait été pris à part par le commandant Maîtrier qui lui aurait demandé d'abattre Sylvanus Olympio, contre une récompense de 300 000 F CFA (6 000 FF). D'autres détails des événements précédant ou venant après l'assassinat allaient ajouter au lourd soupçon qui pèsera longtemps encore sur cet officier français dans ce qui demeure le premier (et peut-être le plus odieux) assassinat de chef d'Etat en Afrique Francophone.

K.K. in (BLACK, 05-06-85).


3- 27 avril 2003 : un nouvel élan pour l’Ablodé !

27/04/2003--












Les premières manifestations marquant le 43e anniversaire de l'indépendance du pays ont débuté samedi 26 avril 2003 par le retour courageux de Gilchrist Olympio sur la terre de ses aïeux mais sur fonds de tensions.

Les Togolais regrettent vivement cependant, que cette date qui marque la conquête de la liberté et de la dignité du peuple togolais, n’ait pas permis le rassemblement de toute l’opposition qui proclame lutter pour la libération du peuple togolais de la dictature. Or, Il est manifeste que l’heure de vérité commence par sonner… et la mobilisation du 26 avril 2003 devrait marquer le commencement de la lutte finale de l’opposition en symbiose avec le peuple pour chasser Eyadéma du pouvoir qu’il occupe illégitimement depuis 36 ans. On constate une dispersion des énergies, que les uns regrettent compte tenu de la situation juridique actuelle (le scrutin uninominal à un tour). Cependant, quelque soient les stratégies choisies par les uns et les autres, l’opposition est au pied du mur. En effet, elle est tenue à une obligation de résultat : mettre fin à la dictature de Gnassingbé Eyadéma. C’est le vœu de la quasi-totalité du peuple togolais. Pendant ce temps, on notait une grande effervescence dans Lomé pour accueillir Gilchrist Olympio. Les grandes artères de la ville étaient noires de monde. Par contre, le dictateur Eyadéma est parti se réfugier à Kara, son fief, laissant les militaires de sa garde prétorienne, armés jusqu’aux dents ou munis de gourdins, tenter de dissuader les populations à sortir nombreux. Pas impressionnés, les Togolais entendent bien célébrer à l’avance le 43e anniversaire de l'indépendance. Ils étaient des centaines de milliers dans les rues et plus de 50 000 venus au stade d’Ablogamé, entendre Gilchrist Olympio, leur leader historique. Ce dernier, invite les Togolais à réanimer la flamme de l'indépendance en s’inspirant de la parole de l’hymne national du Togo.

Plus de 43 ans après sa composition à l’occasion de la proclamation de l’indépendance, l’Hymne National du Togo reste d’une frappante actualité et l’un des meilleurs enseignements civiques et politiques que l’on puisse aujourd’hui donner aux Togolais.

Salut à toi pays de nos aïeux,
Toi que les rendait forts,
Paisibles et joyeux,
Cultivant vertu, vaillance,
Pour la prospérité
Que viennent les tyrans,
Ton cœur soupire vers la liberté,
Togo debout, luttons sans défaillance,
Vainquons ou mourrons, mais dans la dignité,
Grand Dieu, toi seul nous a exaltés,
Du Togo pour la prospérité,
Togolais viens, bâtissons la cité.

Dans l’unité nous voulons te servir,
C’est bien là de nos cœurs, le plus ardent désir,
Clamons fort notre devise,
Que rien ne peut ternir.
Seul artisan de ton bonheur, ainsi que de ton avenir,
brisons partout les chaînes de la traîtrise,
Et nous te jurons toujours fidélité,
Et aimer servir, se dépasser,
Faire encore de toi sans nous lasser,
Togo chéri, l’or de l’humanité.
Salut, Salut à l'Univers entier
Unissons nos efforts sur l'immense chantier
D'où naîtra toute nouvelle
La Grande Humanité
Partout au lieu de la misère, apportons la félicité.
Chassons du monde la haine rebelle
Finis l'esclavage et la Captivité
A l'étoile de la liberté,
Renouons la solidarité
Des Nations dans la fraternité

La rédaction letogolais.com



WWW.LETOGOLAIS.COM : L'ACTUALITE TOGOLAISE EN LIGNE