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Alors où va la Suisse de l’Afrique, l’or de l’humanité ?


Gouvernement d'Union Nationale

Les togolais sont patients et savent attendre. Mais jusqu’à quand ? Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 1er juin 2003 et la nomination d’un chef de gouvernement, les togolais restent accrochés à leur poste radio et attendent un nouvelle qui puisse leur donner du réconfort. Beaucoup de questions troublent les citoyens soucieux de l’avenir de ce « petit pays où tout le monde a sa place. » Entre autres questions: la formation d’un gouvernement capable de sortir le pays de la crise qui continue par l’affaiblir et la reprise de la coopération avec la communauté internationale, en l’occurrence l’Union européenne.
Le pouvoir en place s’est lancé dans des rencontres avec la classe politique pour la formation d’un gouvernement. L’opposition traditionnelle est méfiante et pose des conditions pour son entrée dans le gouvernement, l’UFC/PFC refuse d’aller à la table de discussion faute d’invitation écrite adressée au parti de Gilchrist Olympio. Le PDR de Zarifou AYEVA trouve que le choix d’un PM, en vue de former un gouvernement de large union nationale, devrait être précédé d’une discussion impliquant l’ensemble de la classe politique et ce sous la responsabilité du chef de l’Etat. Le PSR qui fut absent à la dernière rencontre a annoncé : “sur le principe nous nous déclarons favorables à l’idée d’un gouvernement d’union nationale si de véritable discussions préalables sont possibles et de nature à aboutir à un consensus minimal sur les notions et la durée de ce gouvernement.” La CDPA dans un communiqué en date du 9 juillet 2003 affirme suite à sa rencontre avec le chef de l’Etat : “un parti politique sérieux n’accepte pas de participer à un gouvernement s’il n’a pas une représentation significative à l’Assemblé nationale … le scrutin de 2003 constitue un contentieux supplémentaire et nous ne croyons pas aux résultats proclamés par la cour constitutionnelle.” Le CAR a refusé l’invitation à la table de discussion faute d’une invitation écrite. La reprise de la coopération avec la communauté internationale en l’occurrence l’Union Européenne n’est pas effective ? Alors où va la Suisse de l’Afrique, l’or de l’humanité ?

Emmanuel Tommy