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Du désordre organisé à la direction des impôts : Ingrid Awadé-Nana opère des affectations fantaisistes

AGNI L’ABEILLE Numéro 94 du 08 Août 2006
   Il s’est fait que par un hasard des choses, le président de la République, Faure E. Gnassingbé qui a pris les destinées de notre pays le Togo depuis le 24 avril 2005 a engagé des réformes pour la bonne marche des services de l’Etat. Question de bien renflouer les caisses du trésor public. Au cours de ces réformes, les Directeurs de ces services ont été remplacés. Ainsi, de nouvelles têtes ont été appelées, nous supposons, à cause de leurs compétences en la matière à prendre la Direction de ces services. C’est ainsi que Ingrid Awadé-Nana a été nommée Directrice des impôts en remplacement du Col. de Souza et dans la même foulée, Dédériwè Ably-Bidamon a été affecté de la Direction de Togocel à la Direction des Douanes en remplacement du Col. Bakali.

Seulement voilà, alors qu’on pensait que les choses devaient se passer dans le meilleur des mondes possible en ce qui concerne la gestion de ces services de l’Etat, c’est peine perdue pour les difficultés que les employées de ces services rencontrent avec la nouvelle administration qui est arrivée. Pour cette parution, nous allons faire cas du désordre qui s’installe dans le service des impôts.

Le Service des impôts est actuellement en ébullition et si on n’y prend pas garde beaucoup de choses risquent d’arriver et porteront malheur au peuple togolais et à son économie. Depuis l’arrivée de Ingrid, les choses se passent comme un règlement de compte entre le personnel doublé de tribalisme. Des affectations sont opérées de façon fantaisiste au mépris de compétences des employées. Dans la foulée, des chefs et inspecteurs sont mutés dans les centres sans poste. Or pour les affectations, il faut consulter les Inspecteurs principaux qui circulent régulièrement dans les centres et qui maîtrisent mieux le personnel ainsi que le Chef personnel, mais à la grande surprise de ces messieurs, les affectations sont signées dans leur dos et ils ne viennent que constater les dégâts.

Certains employés sont ciblés comme être des proches du Col de Souza. Ces derniers sont affectés en désordre dans les centres sans attribution concrète de fonction à exercer. Le dernier exemple qui a surpris plus d’un dans ce service est la mutation de toute une section. La section information a été affectée au complet. Les six employés de ce département se sont tous retrouvés dans les centres et le comble est qu’ils sont remplacés par des stagiaires. Ce qui fait actuellement, qu’il y a un désordre fou dans ce service et le travail, à cause de ces affections fantaisistes, ne marche plus.
Loin de jeter des fleurs à l’ère du Col de Souza, mais l’ère Ingrid Awadé-Nana commence par être invivable à la Direction des Impôts. La situation ne répond en rien aux attentes des uns et des autres dans ce service. C’est plutôt de l’amertume et des grincements de dents. Qu’à cela ne tienne, il semblerait que tout ce désordre serait l’œuvre de deux messieurs à savoir un certain Chango fils de Feu Janvier Chango et Sohou Dadja. Selon nos informations, ce sont ces messieurs qui seraient des proches de Ingrid, qui gèrent le service de impôts actuellement. Ingrid en fait ne fait que signer les décisions sans grandes consultations de ceux qui étaient là avant sa nomination. On dit souvent que c’est au bout de l’ancienne corde que l’on tisse la nouvelle mais ce n’est pas le cas au service des impôts. Nous craignons fort que ce service, qui dépend du contribuable togolais devienne un lieu de désordre où chacun se lève pour f aire ce qui lui passe par la tête. Et que le contribuable togolais soit spolié et que l’argent rentre dans des poches privées de ceux là qui se croient tout permis.
Déjà, on signale dans le centre d’Agoè, qu’un certain Abotsi aurait été surpris de détournement d’argent par le biais d’un système de fraude de quittance et pourtant, le type n’est même pas inquiété pour le remboursement de ce qu’il a volé. Comme punition seulement, il a été affecté du centre pour un autre lieu et c’est tout. Le ministère de l’économie est interpellé pour veiller à ce que ce service recouvre ses lettres de noblesse avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous. Dans tous les cas, c’est le peuple togolais qui perd et ceux qui sont là, passent tout leur temps à saigner l’économie nationale pour se remplir les poches. Nous reviendrons dans nos prochaines parutions sur les affectations des supposés proches du Col. De Souza.

Pierrot