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Gouvernement d’Union Nationale RPT-CAR :Des coups bas contre l’Union des Forces de Changement en perspective

LE REPUBLICAIN N° 50 du 10 octobre 2006
 
L’Accord Politique Global signé le 20 Août dernier par la classe politique n’a pas laissé les Togolais indifférents. La signature de cet accord était vue par certains comme une panacée à la crise socio-politique que traverse notre pays. Et pour cause ! Les ennemis d’hier ont décidé de faire chemin ensemble.

L’accord signé, l’étape suivante devait être la mise en application stricte dudit accord. Pour cela, il fallait tout de suite procéder à la nomination d’un Premier ministre, lequel sera chargé de diriger un gouvernement d’union nationale. Près d’un mois après la signature de l’Accord, Me Yawovi Agboyibo fut donc nommé au poste tant convoité de premier ministre, au grand dam de l’UFC dont le leader a mal digéré la nomination.

Le leader de l’UFC, Gilchrist Olympio avait en son temps crié avec les loups. Puis quatre jours après la nomination du nouveau Premier ministre, le gouvernement de mission fut mis sur pieds sans consultation préalable des vrais acteurs de la crise, aucune. Entre Temps, l’Union des Forces de Changements (UFC) a refusé d’entrer dans le fameux gouvernement d’union. Ce qui a suscité des réactions tant des politiques, de la presse que de la société civile.

Selon certains analystes, l’UFC qui forme l’entité politique la plus importante de l’oppostision devrait rentrer dans le gouvernement et travailler de concert avec les autres partis pour le bonheur des Togolais. C’est cet objectif qui a motivé le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la crise à rencontrer une délégation de l’UFC, aux fins de convaincre le parti à participer au gouvernement de mission.

D’après nos sources, l’UFC est disposée à entrer au gouvernement mais sous conditions. Mais apparemment ce désir affiché de l’UFC fait peur à certains hauts cadres du RPT et du CAR. Ces deux partis font des pieds et des mains pour obliger l’UFC à rester dans sa logique de boycott. Car après tout, le boycott de l’UFC de rentrer dans ce fameux gouvernement profite bien à ces deux partis. Le « jaune qui gagne » est un adversaire trop gênant pour certains qui sont plus préoccupés par leurs prestiges que par l’intérêt du peuple.

Comme le dit Charles Maurras « Il faut s’attendre à tout en politique, où tout est permis, sauf de se laisser surprendre ».
Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’en dehors des portefeuilles réservés au parti de Gilchrist Olympio, l’UFC exigerait en plus 2 ministères d’Etat et n’attend pas faire de la figuration. Le véritable enjeux étant les élections à venir, les partis sur le terrain se glissent constamment sur des peaux de bananes, qui pour diffamer les uns, qui pour dribler les autres.

A. ADADE-MONLOUSSI