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Que peut-on attendre du sommet de l'UA qui s'ouvre ce vendredi?

Éthiopie - Politique
Addis Abeba, la capitale éthiopienne accueille ce vendredi 30 janvier le 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l'Union Africaine (UA). Sur la table des autorités africaines qui seront présentes à ce sommet, il y aura surement les dossiers chauds du Continent, Boko Haram, la situation en Libye et l'impasse sécuritaire au Mali entre autres.
Une préparation intense

En prélude au 24e sommet de l'UA, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de cette union se réunissent depuis lundi pour préparer la rencontre des chefs d’État. Durant trois jours, ils ont eu un agenda assez chargé avec au menu, le rapport de la commission d'organisation mais aussi l'agenda 2063. Ce dernier renferme les différents objectifs que l'Union Afrique s'est fixé à atteindre avant le centenaire de la création de l'Organisation de l'Union Africaine.

Les chargés des Affaires étrangères de l'UA ont également planché sur une feuille de route ayant pour objectif le renforcement de l'intégration continentale qui passe notamment par la réalisation des infrastructures et la place des femmes dans la politique. Et pour cause, le thème de sommet qui s'ouvre demain en Éthiopie est "l'autonomisation des femmes et le développement".

Les gros dossiers

En première ligne, les chefs d’État africains se pencheront sur les attaques de Boko Haram et les massacres perpétrés par la secte dans la région de Baga. L'Union Africaine doit, de concert avec les chefs d’État et de gouvernement arrêter une stratégie de lutte contre la secte islamiste Boko Haram qui sème la terreur et la désolation au Nord du Nigeria. Boko Haram menace également d'attaquer les États voisins du Nigeria, notamment le Tchad, le Cameroun et le Niger.

La Libye peine à retrouver sa stabilité sécuritaire. Il s'agit bien là d'un gros dossier qui risque de diviser les autorités africaines d'autant plus que certains pays du continent écartent l'idée d'une intervention militaire en Libye. Beaucoup préconisent de soutenir les pourparlers en cours en Genève.

En ce qui concerne le Nord-Mali, il sera également question d'encourager les négociations de paix entre le gouvernement de Bamako et les rebelles.