- - -
FRATERNITE MATIN
Le président Alassane Ouattara a échangé mardi avec Ousmane Diagana, directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire. Au terme de la rencontre, M. Diagana a indiqué qu'après avoir passé deux années "extraordinaires" en Côte d'Ivoire, il vient d'être appelé par le président de la Banque mondiale à Washington pour assumer d'autres responsabilités. Pour le fonctionnaire international, en effet, la Côte d'Ivoire est un pays "majeur en Afrique en général et en Afrique de l'Ouest en particulier". D'autant que les "performances macro-économiques" réalisées par le pays ces dernières années, l'amélioration du climat des affaires et surtout l'amélioration des indicateurs sociaux ont bénéficié non seulement aux Ivoiriens mais également aux populations de la sous-région. A cet égard, Ousmane Diagana a affirmé être venu témoigner au président Ouattara la "satisfaction" du Groupe de la Banque mondiale par rapport à ces résultats et "l'encourager" aussi dans cette voie.
- - -
TRIBUNE IVOIRIENNE
L'armée ivoirienne et les forces de l'ordre sont sur les dents. Elles sont sur le terrain pour sécuriser le scrutin présidentiel du 25 octobre. Dans le cadre de la sécurisation de l'élection présidentielle, l'armée de Côte d'Ivoire a, dans le cadre de son opération "Aube nouvelle", déployé près de 8000 hommes pour l'Ouest. Venu en inspection lundi à Man, le général de Soumaila Bakayoko, chef d'état-major général des armées, a donné quelques consignes à ses hommes. Selon lui, l'opération en question, qui a été conçue avec toutes les forces ivoiriennes et onusiennes, vise essentiellement à sécuriser les populations et à veiller sur le bon déroulement du scrutin présidentiel. Elle se décline en trois phase à savoir, la police et la gendarmerie qui se chargent de la sécurité des lieux de vote et les électeurs; les militaires qui, en tant que force de réaction rapide, interviendront, en cas de besoin, en renfort à la gendarmerie et la police, et les forces onusiennes qui viendront appuyer les forces précitées en patrouillant dans la ville afin de rassurer les populations.
- - -
NOTRE VOIE
Le candidat indépendant à l'élection présidentielle, Charles Konan Banny, a tenu un point de presse mardi pour apporter des preuves de doublons sur la liste électorale. Selon lui, son équipe de campagne y a détecté 794 doublons par croisement d'un échantillon traité. Pour en convaincre les journalistes, il a présenté une liste de sept doublons. Sur cette liste, une paire de personnes a la même identité, la même date de naissance, le même lieu de naissance, le même père, la même mère, mais n'a pas le même numéro d'électeur, n'a pas la même circonscription électorale et la profession diffère pour trois cas sur sept. "Le corps du délit est là. Puisqu'il y a des risques de fraude. Il eut fallu accepter nos propositions de les déterminer et de les éliminer". Charles Konan Banny dit ne pas savoir si ces personnes voteront deux fois, mais n'empêche que cela est aussi une option. "Il y a un problème de fiabilité de la liste", a-t-il insisté, avant de proposer d'auditer la liste électorale et de pousser cet audit à tous les mécanismes mis en place par la Commission électorale indépendante (CEI). Fin
|
