Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:45:02 AM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le président ne veut pas d'aide extérieure qui divise les Burundais

Burundi - Politique
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a déclaré vendredi que les Burundais n'ont pas besoin d'une aide qui viendrait les diviser.

Le président a profité de la cérémonie de prestations de serment des 15 membres de la Commission Nationale du Dialogue Inter burundais (CNDI) pour adresser ce message clair aux bailleurs techniques et financiers du pays.
"Nous remercions beaucoup certains bailleurs qui nous aident dans le développement, mais en même temps nous fustigeons certains autres qui veulent donner de l'aide qui divise les Burundais. Nous ne voulons pas de l'aide qui nous divise, nous voulons une aide qui ne détruit pas les Burundais dans leur unité", a déclaré Pierre Nkurunziza à Gitega au centre du pays lors de l'ouverture des cérémonies de prestations de serment desdits membres de la CNDI.
Le président Pierre Nkurunziza a interpellé les Burundais en général, et les membres des corps de défense et de sécurité en particulier, à plus de patriotisme et à ne pas croire qu'il y aura des étrangers qui aiment le Burundi plus qu'eux-mêmes ou plus que le Tout Puissant qui a créé pour eux le Burundi.
Il a alors demandé à tout un chacun de donner sa contribution pour que le dialogue inter-burundais puisse apporter aux Burundais des solutions durables à leurs problèmes avant de demander aux membres de la Commission de travailler conformément à leur serment.
Pendant leurs prestations de serment, ces derniers ont juré de remplir consciencieusement leurs missions avec probité et en toute impartialité, indépendance, dignité et sans aucune discrimination en vue de bien organiser le dialogue inter-burundais.
Avec la crise politico-sécuritaire que traverse le Burundi depuis l'annonce le 25 avril 2015 de la candidature du Président Pierre Nkurunziza à sa propre succession après avoir été élu en 2005 et en 2010, certains des bailleurs traditionnels ont décidé de suspendre leur aide au Burundi, au moment où d'autres menacent de le faire si le gouvernement du Burundi n'accepte pas un dialogue inter-burundais inclusif où l'on discutera de toutes les questions qui ont plongé le pays dans cette crise.
Il s'agit notamment des questions du troisième mandat du Président qui a été contesté par l'opposition, une bonne partie de la société civile et certains ténors du parti au pouvoir, des questions de retour des réfugiés et de ceux qui sont partis en exil, des questions de réouverture des médias fermés, des questions de libération des personnes arrêtées durant les manifestations contre ledit mandat et bien d'autres.
C'est au moment où le pouvoir de Bujumbura parle d'un dialogue inter-burundais où l'on débattra sur des questions politiques, des questions socio-économiques, des questions de paix et de sécurité, l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation, la Constitution, l'accord de cessez-le-feu global, la Charte de l'Unité Nationale et le patriotisme national. Fin.