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L’opposition appelle à nouveau à une journée ville morte

Tchad - Societe
Après annulation de la marche pacifique et de la journée ville morte du mardi, l’opposition a appelé de nouveau à une journée ville morte ce mercredi.
L’opposition a de nouveau appelé à une journée ville morte ce mercredi 24 février, pour dénoncer 25 ans de violation des droits de l’homme sous l’administration d’Idriss Déby, candidat aux présidentielles du 10 avril prochain.

Rappelons que Saleh Kebzabo, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), rejoignant le très jeune parti, le RPR, avait dans un tweet, invité le peuple tchadien à une marche pacifique ce mardi dernier.

Une marche qui a été annulée en raison du déploiement des forces de l'ordre sur tous les axes de la capitale, N’Djaména.
"Trop c’est trop ", " ça suffit ", " nous sommes vraiment fatigués ", et " le changement c’est maintenant ", sont autant de slogans que veulent véhiculer la société civile et l’opposition, ce mercredi.

Par ailleurs, l’opposition et la société civile, entendent manifester contre l’insécurité et l’impunité qui dominent au Tchad, faisant allusion au viol de la jeune Tchadienne Zouhoura par des fils de dignitaires.

L’assassinat du jeune Abachou, tué par un élément de la DGSSIE lors de la manifestation pro Zouhoura, les orpailleurs tués dans le Batha, les conflits éleveurs-agriculteurs et la disparition du Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh, sont des sujets qui inquiètent la société civile tchadienne.