Le ministre de la Justice démis de ses fonctions pour blasphème
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Egypte
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Politique
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Répondant à un commentaire sur l'arrestation de journalistes, le ministre égyptien de la Justice s'est dit prêt à emprisonner même "un prophète". Des propos jugés blasphématoires par les autorités égyptiennes qui n'ont pas tardé à démettre le ministre de ses fonctions.
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Ahmed el-Zind, ministre de la Justice égyptienne n'est plus à son poste depuis hier après des propos sur "un prophète". Les faits remontent à vendredi dernier quand sur le plateau d'une chaîne de télévision, il a été demandé au ministre s'il serait capable d'emprisonner sept journalistes; si ceux-ci l'ont diffamé. En réponse, le ministre a indiqué que "même s'il s'agissait d'un prophète", il serait prêt à l'emprisonner. Juste après ces propos, il s'est excusé. "Je demande à Dieu de me pardonner"; avait-il lancé. Cependant, ses excuses ne sont pas capables d'atténuer la colère que sa remarque a déclenchée.
Sur les réseaux sociaux, une campagne de protestation a vite fait de se mettre en place pour réclamer le limogeage du ministre récidiviste selon certains. En effet, le ministre avait déjà fait parler de lui en appelant au meurtre d'opposants. Comme excuse, il avait indiqué que sa "langue avait fourché".
Cette fois-ci, ses propos ont eu raison de lui. L'annonce de son limogeage a été faite par le bureau du Premier ministre qui a décidé de "démettre le ministre de la Justice Ahmed el-Zind, après des propos jugés blasphématoires".
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