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Bras de fer Ali Bongo-Maisha Bongo: la Résidence "Le Maisha" fermée par les Impôts

Gabon - Societe
La coïncidence est trop frappante pour ne pas qu’un lien soit établi entre les deux évènements. Samedi dernier, Chantal Myboto Gondjout, mère de Maisha Bongo, l’une des demi-sœurs du président Gabonais, invitait la presse pour contester une fois encore la filiation d’Ali Bongo avec Omar Bongo. Ce mardi, la Direction des Impôts a opposé des scellés sur l’entrée de la Résidence "Le Maisha" appartenant à l’ex compagne du défunt président Gabonais. La DGI exige le paiement de 4,2 milliards de FCFA dans le cadre d’un redressement fiscal.
La querelle familiale qui oppose, Ali Bongo à l’une de ses demi-sœurs, Maisha Bongo vient de prendre une autre tournure. L’établissement hôtelier appartenant à la génitrice de cette dernière, a vu des scellés apposés sur son entrée principale par la Direction Générale des Impôts (DGI). Cette dernière exige le paiement d’une ardoise de 4,2 milliards de FCFA pour les exercices cumulés de 2012 à 2015.

Pour Chantal Myboto Gondjout, il ne fait aucun doute que c’est sa sortie de samedi dernier qui a motivé cette injonction de la DGI et l’identité du commanditaire n’est pas à chercher bien loin. Pour l’ex compagne d’Omar Bongo, c’est la Présidence gabonaise qui serait à l’origine de ce qu’elle considère comme un acharnement.
"Ils croient m’atteindre. Mais non ! Ils se trompent. Ils font plutôt du mal aux gabonais qui sont employés ici ", a-t-elle fulminé.

Tout en contestant le redressement, elle indique que les tentatives de son entreprise pour négocier avec la DGI se sont révélées infructueuses. " Nous avons tenté de négocier mais le directeur général des impôts, il nous a fait savoir qu’il ne peut pas nous consentir de réduction… Et pourtant d’autres entreprises qui ont fait l’objet de redressement judiciaire ont bénéficié des réductions", explique-t-elle.

Mais la mère de Maisha Bongo n’en démord pas. Il en faudra plus pour la contraindre au silence. " Je poursuivrai mon combat, celui de la libération du Gabon ", indique-t-on. En fait de combat, depuis plusieurs années, elle s’acharne, avec sa fille et d’autres opposants, à prouver la non filiation d’Ali Bongo d’avec le défunt président Gabonais, Omar Bongo et donc son inéligibilité au poste de président de la République gabonaise.

Selon leur version, l’actuel président Gabonais serait un enfant biafrais adopté. Déboutée par la justice française, elle soutient que les documents fournis par Ali Bongo pour prouver sa filiation sont des faux.