+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI s'est entretenu au téléphone avec M. John Kerry, Secrétaire d'Etat américain. L'entretien a essentiellement porté sur la question du Sahara marocain.
M. Kerry a assuré au Souverain que la position américaine demeure inchangée et qu'elle s'inscrit dans le cadre arrêté conjointement par le Souverain et le président Barack Obama, en novembre 2013 à Washington, ajoute la publication.
Et de préciser que le dialogue entre les deux pays se poursuivrait jusqu'à parvenir, sur cette base, à une solution définitive à ce différend régional.
+Al Mounaataf+ revient sur les remous suscités par la visite du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans la région. Le journal constate qu'au moment où les Marocains ont organisé des manifestations contre les dérapages de Ban Ki-moon, les Algériens ne sont pas descendus dans la rue pour soutenir ce dernier, comme le souhaitaient les gouvernants d'Alger.
Selon le quotidien, cette donne met en évidence l'isolement du régime algérien qui épouse la thèse des séparatistes, et corrobore la position du Maroc qui distingue entre les gouvernants algériens, qui font du soi-disant "droit à l'autodétermination" un tremplin pour affaiblir le Royaume et maintenir les frontières héritées de la colonisation, et le peuple algérien qui fait les frais de la politique de fuite en avant de ses généraux.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la situation de l'économie nationale, à la lumière du rapport de Bank Al-Maghrib qui prévoit un taux de croissance de 1 pc en 2016.
La publication indique que les informations révélées par le gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri, montrent que le gouvernement a adopté une politique d'"improvisation" en matière de gestion de la croissance économique au Maroc.
Alors que la Banque centrale prévoit un taux de croissance de 1 pc au titre de cette année, le gouvernement table, lui, sur un taux d'au moins de 3 pc, rappelle-t-il, notant que "la croissance marocaine n'a dégringolé à ce niveau que lors d'une période difficile où le Maroc avait eu recours à une politique d'ajustement structurel".
+Aujourd'hui le Maroc+ s'attarde sur la tuberculose au Maroc, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre cette maladie, célébrée ce jeudi, relevant que le Maroc "n'a pas pu éradiquer cette maladie non parce que les efforts consentis sur le plan médical restent insuffisants, mais plutôt en raison des causes de cette maladie qui demeurent essentiellement sociales".
Pour lui, ce sont les plus démunis qui sont les plus exposés, car, explique-t-il, non seulement le coût de prise en charge demeure élevé (30.000 dirhams), mais la précarité dans laquelle vivent les malades peut être un facteur de propagation.
+Al Bayane+ se préoccupe de la violence qui émaille les compétitions sportives au Maroc, soulignant que "les incidents dans les gradins, qui se suivent à une cadence régulière, deviennent de plus en plus préoccupants".
Et de noter que ces incidents de violence "sont une véritable autodestruction" à laquelle est soumis le sport national, et plus particulièrement le football.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que l'Office chérifien des phosphates (OCP), leader mondial de l'industrie des engrais, a réalisé des résultats opérationnels et financiers en hausse durant l'exercice 2015, confortant ainsi son leadership au sein de l'industrie mondiale des phosphates.
"Cette performance est due à nos économies d'échelle, à notre flexibilité commerciale ainsi qu'à nos efforts en matière de réduction des coûts", a indiqué le directeur général de l'OCP, Mostafa Terrab, cité dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires de l'année écoulée a atteint environ 47,75 milliards DH contre 41,43 milliards DHen 2014, précise le communiqué, cité toujours par le journal, expliquant cette hausse par des ventes en progression pour la roche et l'acide, stables pour les engrais, ainsi qu'une demande indienne accrue et une progression des volumes exportées vers l'Afrique.
|
