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Les violences dans les stades à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus mardi focalisent leurs commentaires sur les violences dans les stades et le milieu scolaire.
Les quotidiens marocains parus mardi focalisent leurs commentaires sur les violences dans les stades et le milieu scolaire.


+Al Mounaataf+ souligne que la violence dans les stades "comme mouvement spontané du public, dépasse ses mobiles et dénote une profonde anomalie dans les structures de la société, surtout quand ce phénomène conduit à la destruction des biens et entraîne la perte de vies humaines".

La publication explique que bien que le Maroc dispose d'une loi qui sanctionne les actes de violence commis lors ou à l'occasion des compétitions ou des manifestations sportives, en prévoyant des peines de prison et de lourdes amendes à l'encontre des coupables, ce phénomène ne cesse malheureusement de prendre de l'ampleur.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ estime que le niveau de violences commises à l'occasion des compétitions sportives "suscite l'indignation, pas seulement l'inquiétude".

La violence dans les stades met en question l'efficacité des dispositifs de sécurisation des grands rassemblements dans les grandes villes, soutient le quotidien selon qui il ne faut pas se contenter d'invoquer les moyens sans se donner la peine de les préparer et de les mobiliser au temps opportun.

La mobilisation de ces moyens, humains, matériels et sécuritaires, dépend de décisions et de volonté politiques claires, urgentes et responsables", fait-il remarquer, plaidant pour une réflexion générale et profonde sur "la banalisation de la mort" que ce soit dans les stades (hooliganisme), sur la route (accidents de la circulation) ou au sein de la famille (parricide). 

+Aujourd'hui le Maroc+ s'intéresse à la violence dans le milieu scolaire qui a "atteint des proportions inquiétantes".

Le journal explique que l'ampleur de ce phénomène "doit mobiliser toutes les parties prenantes à engager une réflexion approfondie", exprimant le souhait que la réforme actuelle de l'enseignement puisse également "s'essayer à apporter des solutions" à cette violence qui "transforme les écoles, mais aussi les universités, en de véritables champs de batailles".

Il appelle à ne pas réduire le débat sur la violence en milieu scolaire à une simple approche sécuritaire car, argue-t-il, cela "va non seulement nuire au système éducatif mais également rallonger la période de ces difficultés".

+Libération+ souligne que le verdict rendu par le tribunal de commerce de Casablanca ce lundi est tombé tel un couperet: la mise en liquidation judiciaire de la Samir, seule et unique raffinerie de produits pétroliers du Maroc, avec un démarrage de la production prévu d'ici juin prochain. 

Ainsi, ce sont des milliers d'employés qui se retrouvent sur le pavé. "L'entreprise a mis fin aux contrats avec plusieurs sous-traitants. De facto, des milliers d'emplois ont été perdus à Mohammedia", avait annoncé Houssine Yamani, du collectif syndical à la Samir, cité par la publication.