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Une opération “ville morte” annoncée pour ce mardi

République du Congo - Politique
L’opposition n’est démord pas. La contestation des résultats donnant pour vainqueur Denis Sassou Nguesso au premier tour de la présidentielle dernière se poursuit. L’opposition congolaise a appelée à une opération " ville morte " ce mardi 29 mars.
Quatre candidats à la présidentielle du 20 mars dernier ont invité les congolais à observer une opération " ville morte " ce mardi. Cette opération, n’est ni plus ni moins qu’une action de plus dans sa contestation de la victoire du président sortant Denis Sassou Nguesso. Guy-Brice Parfait Kolélas, Jean-Marie Michel Mokoko, Claudine Munari et André Okombi Salissa, initiateurs de ladite opération appellent le peuple à la " désobéissance civile " durant toute cette journée et ce, sur toute l’étendue du territoire national.

“Nous engageons le peuple congolais à exercer pleinement sa souveraineté sur sa victoire démocratique à travers des actions reconnues par la loi : villes mortes et autres grèves, meetings et marches pacifiques jusqu’au respect du verdict des urnes”, font-ils savoir dans la " déclaration du vendredi 25 mars”.

Si ces opposants par ces actes d’insubordination font savoir leur désaccord avec les résultats de la commission électorale, d’autres s’apprêtent à déposer un recours devant la Cour constitutionnelle du pays.

Dans la foulée, notons qu’un responsable de l‘équipe de campagne du général Jean-Marie Michel Mokoko, du nom de Anatole Limongo Ngoka, a été interpellé tôt le dimanche matin à son domicile de Brazzaville par des forces de l’ordre congolaises. Conduit à la Direction générale de la sécurité du territoire, les raisons de son arrestation, ne lui ont pas été signifiées.

Les résultats officiels publiés par la Commission électorale indépendante et donnant Denis Sassou Nguesso, vainqueur de la présidentielle dès le premier tour avec 60,02 % des voix, convaincs peu ses adversaires politiques, encore moins la Communauté internationale.