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Hôpital Yalgado: l’épouse d’Adama Pamtaba meurt en couche

Burkina-Faso - Societe
La femme du chargé de communication de la police municipale, Adama Pamtaba, est morte avec son bébé pendant l’accouchement à la maternité de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. L’opposant Zéphirin Diabré, depuis les États-Unis où il séjournais, a adressé ses compassions à son concitoyen.
Les hôpitaux africains ont encore tué. Récemment, c’est le Cameroun qui a fait tristement parler de lui après la mort d’une femme et ses jumeaux, devant les urgences. Aujourd’hui, c’est le Burkina Faso, qui fait la Une de l’information, suite au décès de l’épouse du chargé de communication de la police municipale, Adama Pamtaba, et de son bébé.

Si les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées, on sait seulement que le décès de la dame et de son bébé est intervenu " suite à la cassure de la table d’accouchement ".
Pour le chef de file de l’opposition burkinabè, " ce qui est advenu à la famille Pamtaba est inadmissible. Je pense que notre justice et notre administration ne doivent pas rester insensibles face à ce drame symptomatique de tout le malaise de notre hôpital national".

La lumière se doit d’être faite afin de trouver réponse aux questions que se pose l’opinion. " Par la faute de qui la pauvre dame est-elle décédée, elle et l’innocent bébé qui devrait naître ? Nous avons soif de le savoir. Nous avons surtout soif de voir tous les coupables punis afin que la vie humaine ne soit plus ainsi banalisée dans nos hôpitaux " a indiqué l’opposant.

Toutefois, avant que la lumière soit faite, l’homme politique a informé avoir " joint au téléphone Adama Pamtaba (époux de la défunte) la semaine dernière pour lui témoigner toute ma compassion, puis une délégation de l’UPC est allée lui présenter les condoléances du parti ".

Notons que plusieurs grèves ont été mené par les syndicats hospitalier pour dénoncer l’état peu reluisant de ce centre national de soins. Mais, rien n'y fit.