Quand Jean-Paul Poulaga bluffe son lectorat nègre.
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Toutes les fois que j’ai lu M. Pougala, je suis tombé d’admiration et le fait d’applaudir et de dire ma joie l’emportait sur le reste. J’ai par conséquent couvert de louanges cette plume camerounaise qui fait tant honneur, à ce qu’il semble, à l’intelligentsia nègre. Mais cela date un peu. Car j’ai commencé à prendre du recul, à faire la part des choses. Je me suis alors aperçu que Jean-Poulaga satisfaisait en moi le goût d’une certaine peinture des réalités européenne, occidentale et africaines ; je pris un peu honte car mon esprit critique était mis en sommeil par la jubilation. Bref, je ne jouais pas mon rôle de lecteur responsable, de lecteur impartial qui contribuait par une critique saine. Je compris que ma faculté émotive avait subjugué ma faculté intellectuelle. Je ne veux pas dire que M.Poulaga en est la cause. Cependant, puisque ses articles activaient en moi la partie émotive au détriment de la partie critique je parvins à me demander si lesdits articles n’étaient pas en eux mêmes ainsi faits c’est-à-dire conçus par une émotion particulière pour laquelle Jean-Paul Poulage s’activait admirablement tant. Je relus quelques article de lui et me rendis compte que sa charrue, sa plume, était accoutumée à tracer le même sillon que je retrouve dans ce dernier article. Je ne fais pas allusion à l’organisation un peu chaotique de son discours, encore moins à sa langue lourdes et souvent fautive. Faut-il comprendre et excuser l’autodidacte qu’il veut être puisqu’il adore se présenter en « Ex Doker Clandestin » ? « Doker » ou docker ? A moins qu’il ne soit devenu un « Ex Doktor » par haine de l’héritage universitaire occidental accumulé sur les bancs ! Absurde ! Il faut donc rappeler seulement que l’expression de la pensée obéit à certaines règles académiques de méthode et d’organisation. Passons
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Je ne crois plus aujourd’hui que M. Jean-Paul Pougala jouit d'un esprit de discrimination indiscutable. Les analyses qu'il prétendait faire dans l’article ci-dessous l’illustrent.** Ces analyses représentent la simple expression d'une vision orientée dès le principe, donc viciée. Il ne fait pas œuvre impartiale d'objectivité pouvant aider son lecteur. Il « critique » donc dans le sens de ses intérêts, dont le plus important reste le parti pris. En effet, quand on a un parti pris si prononcé pour un camp – ce qui entraîne un dénigrement systématique de l'autre camp qu'on voue forcément aux gémonies – on ne fait pas œuvre utile. L'intellectuel(le) est celui/celle qui discerne, discrimine et dit le vrai, qui peut ne pas être toujours vraisemblable ; son contraire amasse et organise les informations autour de ses envies, de son parti pris, autrement dit ce contraire cherche à produire de l’enthousiasme, de la sensation plutôt que de l'intellection dans l’esprit de son lectorat. Alors que l'intellectuel reste invisible, son contraire est partout présent dans son article, histoire de flatter son ego : « Je, je, je » tout le temps, et le recours au parler p'tit nègr (« Ce qui fait trembler les dirigeants Européens, est que Garçon là [Poutine], n’a pas dit son dernier mot et personne, même pas son épouse, ne sait ce qu’il mijote dans sa tête. Sur la tête du président Gbagbo en hommage du Guide Libyen Kadhafi, j’ai envie de leur dire : BEB-BEB, BEB-BEB, PARLEZ ENCORE !!!!) Il s'ensuit des erreurs de jugement surprenantes, comme par exemple sur les hélicoptères russes et l'argent de ces engins :
1° ce n'est pas le fait d'avoir les meilleurs hélicoptères qui est important, c'est la stratégie qu'ils servent qui doit être importante. Les Russes ont les meilleurs hélicoptères pour le terrain afghan, mais ils ont perdu la guerre dans ce pays; ils n'avaient donc pas la meilleure stratégie. Or les Canadiens et Américains ont engrangé des victoires sur les Talibans ou djihadistes afghans grâce à leur stratégie. L'intéressant eût été de voir les Russes refuser de leur vendre, et refuser aussi que les Américains se servent de leur territoire !, s'ils avaient un peu de souvenir. En effet, ils ont été boutés hors de l'Afghanistan à coup de missiles Stinger américains ; Rappelez-vous ! Mais l'appât du gain fut et demeure pour eux le plus fort !
2° l'argent des hélicoptères russes vendus à l'Occident, et certainement celui des locations des gros porteurs, se fructifie dans les banques occidentales même si on prétend qu’une partie du pactole est gelée en ce moment ! Comment se fait-il, il n'y a pas de banques en Russie ? Cela ne peut s'expliquer que par le peu de cas que les dirigeants russes font du développement de leur pays, qui a donc à sa tête des bandits. Il va de soi que l'argent séquestré dans les banques occidentales sera restitué en temps opportun, après la déduction des frais occasionnés par les injustices commises par Poutine en Crimée et ailleurs.
3°quand à ce qui est dit sur la main basse de Poutine sur la Crimée à cause de son gaz, applaudir le geste revient à partager l'étourderie monstrueuse que révèle cet acte stupide ! A qui Poutine vendra-t-il la future exploitation du gaz ukrainien de Crimée ? Les Européens vont bientôt s'approvisionner ailleurs et laisser le gaz russe. Si seulement il n'y avait que le gaz... Or les oligarques russes ne sont que des rentiers sans scrupule pour le devenir de l’Homme russe. C’est un nouveau « Czar Pierre Ier» alias Pierre Ier le Grand qu’il faut à la Russie, pour stopper le retour à la barbarie vers laquelle Putin son pays.
4° il est donc étrange de s'évertuer à vouloir prouver que la France, l'Europe, les USA etc. ne peuvent pas déclarer la guerre à la Russie alors que cette dernière est économiquement pieds et poings liés par l'Occident qui peut l’enfoncer à tout moment. Par ailleurs, la Russie à elle seule ne peut pas gagner une guerre contre l'Europe. Par ailleurs, elle ne peut compter sur aucun autre pays de l'ex-Union soviétique où les Peuples de ces pays n'attendent que ce faux pas pour régler leurs comptes avec la Russe et son impérialisme.
L'avenir de la Russie est plus que sombre et ce n'est pas en se tournant vers le Pacifique que cela changera. Elle aura trop à perdre et très peu à gagner. Il ne lui reste qu'une seule chance : l'Europe pour une nouvelle coopération établie sur les règles transparentes d'un partenariat dynamique. Avec ou sans Putin, et plutôt sans lui. C’est alors que la Russie jouera avec éclat son rôle majeur de trait d’union entre l’Europe et le Pacifique. Bref, Putin est dans l’impasse. Il va reculer devant l’Occident, devant le Président Obama. Tôt ou tard, c’est le Peuple russe qui se débarrassera de lui, prenant exemple sur le Peuple ukrainien. La Place rouge, un futur Maidan assurément!
Certes, l’Europe se porte plus ou moins bien. Cela dépend des pays. On ne saurait mettre la France et l’Allemagne sur le même plan. Le pessimisme avec lequel M. Poulaga peint les réalités européennes et occidentales demeure par trop négatif et ne peut provenir que d’une vision faussée par le parti pris. Il y a lieu de retenir que même en déclin tout pays européen sera sauvé par les autres à coup de sacrifices budgétaires s’il le faut car l’avenir de l’ensemble importe le plus et laisser un pays européen couler revient à ouvrir une brèche qui s’agrandira irréversiblement. Sauf pour les Anglais et leur mauvais calcul, des Anglais qui ne rêvent que d’une Europe déstructurée et livrée à leur capitalisme sauvage et inhumain. Les Européennes l’ont compris et peu importe l’amertume de la potion qu’ils imposeront à l’un des leurs. Aucun pays européen n’y échappera. Voilà la vérité, voilà le décor. Que les Africains prennent leur destin en main, et ne misent plus sur les peintures trompeuses d’un déclinologue nègre égaré nommé Jean-Paul Poulaga. D’autant plus qu’on peut constater que les sanctions de l'occident contre la Russie sont très loin d’être « bluff » si petit soit-il. La pétoche qui s’empare de Putin le prouve, puisqu’il appelle, aux dernières nouvelles, à négocier avec le Président Obama et les Occidentaux !
**Voici pourquoi les prétendues sanctions de l'occident contre la Russie sont un grand bluff
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