Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 6:36:59 AM Vendredi, 26 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Les aveux de Gilbert Bawara sur le fichier électoral

Togo - Politique
Le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara reconnaît les limites du système électoral togolais. Il l’a affirmé au cours de l'émission "Togo en marche" sur la télévision nationale.
"Le Togo au cœur des réformes: quel impact sur la croissance", c'était le thème retenu pour cette émission.

« Le système électoral togolais à vocation à être amélioré » a-t-il déclaré tout en reconnaissant que le système doit atteindre « la transparence et la crédibilité ». Et de nuancer : « Tout système électoral est perfectible ». Son intervention confirme ce que l’opposition a toujours dénoncé, mais que le pouvoir en place botte en touche lors des joutes électorales.

La dernière en date est celle de l’élection présidentielle d’avril 2015 où toute la classe politique de l’opposition a refusé l’imposition du logicielle « SUCCESS ». Mais Gilbert Bawara au cours de son intervention, a trouvé l’occasion de vanter les « mérites » du logicielle.

A l’en croire « SUCCESS » a été intégralement utilisé comme système d’enrôlement et servi à « confectionner des cartes d’électeurs dans certains pays ».

Pour le ministre, l’objection des Togolais à l’égard du logicielle tient en réalité à un manque de confiance à leur système électoral. Ce manque de crédibilité se fait voir aussi dans un autre cadre.

Selon le ministre, la loi sur les manifestations vise à permettre à chacun de ne pas empiéter sur la liberté de l’autre. Car, à l’en croire si l’autorité indique un itinéraire c’est pour qu’il « n’y ait pas une entrave aux libertés des autres y compris des activités économiques ». C’est pourquoi Gilbert Bawara trouve que cela doit préoccuper tout citoyen.

« Aujourd’hui, l’actualité nous montre beaucoup d’exemples au Togo », a-t-il indiqué.

Ainsi, invite-t-il à prendre l’exemple sur le système français de régulation des manifestations. « Lorsque le ministère de la Sécurité estime que la manifestation ne peut pas avoir lieu pour les raisons que l’autorité indique, il n’y a pas débat », se justifie Gilbert Bawara.

A.G