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Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi focalisent leurs commentaires sur la question de l'intégrité territoriale, le débat sur la gratuité dans l'enseignement et les efforts du Maroc pour la lutte contre le terrorisme.

+Al Mounaataf + aborde la question de l'intégrité territoriale, sur fond des remous suscités par les derniers dérapages du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Le journal souligne que si l'on examine la réalité sur le terrain, on s'aperçoit que les populations des provinces du Sahara se sont totalement impliquées dans la vie politique nationale, à travers leur participation massive aux consultations électorales et leur présence au sein des différentes institutions nationales, élues et non élues.

Mais, parallèlement à cette participation, les séquestrés des camps de Tindouf, sur le territoire algérien, continuent d'être empêchés d'exprimer leurs points de vues et privés du droit de se déplacer librement et des conditions les plus élémentaires d'une vie digne, à cause du refus de l'Algérie de répondre aux décisions et aux appels internationaux pour un recensement de ces populations, deplore-t-il.

Alger refuse ce recensement "parce qu'il sait bien que les séquestrés dans ces camps sont déterminés à retourner chez eux, au Maroc, sitôt qu'ils en auront la possibilité", explique-t-il.

+Aujourd'hui le Maroc+ revient sur la rupture avec la gratuité de l'enseignement, un sujet qui alimente les conversations ces derniers jours. Le quotidien indique que le débat sur le financement du système éducatif "a vite dégénéré en polémique sur la possibilité de rendre l'école publique payante dès le lycée pour certaines catégories sociales aisées".

Selon lui, l'école publique "est déjà payante puisque celle-ci est financée intégralement par les impôts des ménages marocains, y compris ceux qui n'en profitent pas" et puisque le ministère de l'Education nationale "engloutit pratiquement 20 pc du budget général du pays".

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ estime que le financement de l'enseignement "n'est pas une question de charges financières de l'Etat - qui sont d'ailleurs exorbitantes dans tous les pays du monde- mais plutôt une question de consécration de l'école publique".

"Le gouvernement n'a pas le droit de décider seul de la destinée de l'école nationale alors que cette dernière est au cœur du défi de développement et de la justice sociale", argue-t-il, mettant en garde contre la suppression de la gratuité de l'enseignement "car cela serait perçu comme une volonté de répandre l'analphabétisme, perpétuer la précarité et priver des millions de Marocains, aujourd'hui comme demain, de leur droit à l'ascension sociale et à l'amélioration de leurs conditions de vie".

Abordant les compétences du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme, +Bayane Al Yaoum+ souligne que le Royaume est devenu "un modèle distingué dans son environnement maghrébin, arabe et africain", soulignant que la compétence marocaine avérée en la matière est fortement sollicitée par les grandes puissances mondiales et que les efforts déployés par le Royaume dans cette lutte sont largement salués.

"Aucun pays ne peut aujourd'hui se passer du Maroc, pour son rôle vital et efficace dans la lutte universelle contre le terrorisme", met-il en avant, rappelant que le Royaume a apporté son concours en la matière à des pays africains et que même des pays européens cherchent à établir une coordination avec les services sécuritaires marocains pour assurer la sécurité de leurs peuples.