Casques bleus: un premier procès pour viols en RCA ouvert
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Congo RDC
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Justice
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Trois sous-officiers Congolais, passe devant un tribunal militaire à Kinshasa. Anciennement membres de la Mission de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca), ils seraient impliqués dans les scandales d’abus sexuels qui ont secoué la force onusienne.
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Trois sous-officiers congolais sont épinglés pour des exactions commises lors de leur mission au sein de la Minusca en Centrafrique. Ils ouvrent ainsi le bal de longs mois d’audiences au Tribunal Militaire de Ndolo, prison militaire du nord de la capitale congolaise. Leur acte d’accusation leur a été lu, "Le sergent Jackson Kikola est poursuivi pour viol sur [jeune fille] de 17 ans et pour violation des consignes [...] le sergent-major Kibeka Mulamba Djuma est poursuivi pour violation des consignes et viol", et "le sergent-major Nsasi Ndazu est poursuivi pour tentative de viol et violation des consignes".
Des accusations pour lesquelles les militaires, ont plaidé non coupables. Ils sont au total 21 soldats congolais, à, avoir été épinglés par les différents rapports d’enquête de l’ONU, sur les exactions commises par des soldats onusiens sur les théâtres d’opération.
Comme le stipule les règlements de l’ONU, ce sont les pays de provenance de ces soldats qui doivent se charger de leur jugement. Si la France dont des soldats sont également mis en cause, a annoncé pour sa part, son intention de faire toute la lumière sur ce scandale, la RDC passe déjà à l’étape des procès.
Le verdict de ses premiers jugements dans l'affaire d'abus sexuel des casques bleus onusiens est donc attendu dans quelques mois.
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