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Jeux de la Francophonie: 7000 étudiants menacés de délogement des résidences universitaires

Côte D'Ivoire - Societe
Dans la perspective des Jeux de la Francophonie qu’accueille la capitale ivoirienne en juin 2017, des milliers d’étudiants sont sommés de quitter les cités universitaires pour faire place aux athlètes qui viendront pour la compétition. Faisant en outre face à un déficit de communication des autorités, les étudiants ne savent pas à quels saints se vouer.
On n’est pas loin de la panique chez les étudiants logés sur le campus de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody. Informés en février dernier par le CROU-A (Centre Régional des Œuvres Universitaire d’Abidjan) de leur déguerpissement dans les deux mois, ces apprenants, voit arriver l’échéance avec inquiétude. La raison, l’organisation des Jeux de la Francophonie 2017 qu’abrite Abidjan. Près de 4000 athlètes venus du monde entier sont attendus et faudra les loger. Aussi, les cités universitaires ont été ciblées mais ont besoin de travaux de rénovation.

En effet s’il a été annoncé aux étudiants qu’ils seront relogés dans d’autres cités universitaires, ça n’en prend pas le chemin pour le moment. Nombreux sont ceux parmi eux, qui n’ont aucune idée précise sur ce que leur réserve l’avenir. Les apprenants venus de l’intérieur du pays sont encore plus soucieux, car très souvent, les résidences universitaires, sont leurs seules alternatives. Nombreux sont ces étudiants qui ne croient pas aux promesses de relocalisation faites par les autorités universitaires. Les centres d’accueil sont en effet réduits. Les autres résidences universitaires sont soit occupées par les FRCI ou en réhabilitation.

Du côté des associations estudiantines notamment la FESCI, et l’AGEECI, on n’a pas plus d’informations sur comment se déroulera cette opération de délogement et encore moins le relogement des étudiants. Les responsables de ces syndicats indiquent qu’ils sont mis à l’écart des prises de décision et n’ont pas leur mot à dire.

Dans ces conditions, les prochains jours, risquent d’être mouvementés sur le campus de l’université d’Abidjan.