Onze femmes enceintes pointent du doigt des Casques bleus
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Congo RDC
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Societe
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Le scandale d’abus sexuels qui frappent l’ONU, vient de connaitre un nouvel épisode. Onze femmes enceintes désignent des casques bleus tanzaniens comme auteurs de leurs grossesses. Elles affirment avoir été victimes de viol.
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Dans la longue série d’accusations de viols et d’abus sexuels qui pèsent sur les Casques bleus de l’ONU, la Tanzanie vient de faire son entrée dans le triste palmarès. Pas moins de onze femmes ont accusé des soldats tanzaniens de la Monusco (mission de l'ONU en République démocratique du Congo), d’avoir abusé d’elles sexuellement. Ces viols ont abouti à des grossesses. Six parmi les victimes sont des mineures.
Le porte-parole adjoint adjoint de l’Onu Farhan Haq, qui rapportait l’information, a donné des précisions en indiquant que sept des victimes présumées avaient déjà accouché et quatre sont toujours enceintes. Les soldats incriminés font partie d'une brigade d'intervention stationnée dans le village de Mavivi, près de Beni, dans la province troublée du Nord-Kivu.
Il revient désormais à leur pays de provenance de mener des enquêtes pour confirmer ou non ces allégations. La Tanzanie a déjà indiqué qu’elle enverrait des enquêteurs en RDC et le cas échéant ferait passer en jugement les soldats fautifs.
Toujours dans le cadre des affaires d’abus sexuels, 21 soldats congolais (RDC) ayant fait partie de la Minusca en République Centrafricaine font face à la justice militaire de leur pays. Rien qu’en 2015, 69 cas d’abus et de viols ont été dénoncés en RDC et en Centrafrique.
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