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Le passage du Togo à l’EPU, c’est à Genève en octobre prochain

Togo - Politique
Quatre-vingt-dix (90) acteurs impliqués dans la lutte contre les droits de l’homme sont en travaux de validation du rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ce vendredi à Lomé, dans le cadre du passage du Togo à l’Examen périodique universel (EPU), a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Ouverts par la Vice-présidente de la CNDH, Mme Akouavi Aïdam-Amagbégnon, lesdits travaux initiés par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) visent à amener les principaux intervenants dans la thématique des droits de l’homme à passer au peigne fin ce rapport en vue de son amélioration et de sa validation.

« En octobre prochain, le Togo sera à nouveau devant le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour une évaluation de la situation des droits de l’homme dans le pays. Lors de son premier passage en 2011, une série de recommandations lui avait été faite. Il s’agira au cours de ce second passage, de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations issues du premier cycle », a indiqué Mme Akouavi Aïdam-Amagbégnon.

« Aussi, la préparation des documents sur lesquels sera fondé l’EPU exige en amont la participation de tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits de l’homme, notamment, les organisations intergouvernementales régionales, les institutions nationales de défense des droits de l’homme et les représentants de la société civile, y compris les organisations non gouvernementales (ONG), les défenseurs des droits de l’homme et les instituts universitaires ou de recherche en la matière », a-t-elle ajouté.

Les objectifs poursuivis à travers cet examen sont, entre autres, l’amélioration de la situation des droits de l’homme sur le terrain, le respect par chaque Etat de ses obligations et de ses engagements en matière de droits de l’homme, le renforcement des capacités des Etats à protéger les droits de l’homme et enfin le partage des bonnes pratiques.

Les droits de l’homme sont, selon la responsable de la CNDH, perçus aujourd’hui comme un phénomène de prise de conscience universelle de la modernité politique, un ferment pour la sauvegarde de la paix, de la sécurité et pour le développement économique et social. « Mieux encore, les droits de l’homme sont considérés de nos jours comme le baromètre de la démocratie et de l’Etat de droit », a-t-elle relevé.

Mécanisme coopératif qui vise à compléter les travaux des organes créés en vertu d’instruments relatifs aux droits de l’homme sans pour autant faire double emploi avec eux, l’EPU incite les Etats à coopérer et à dialoguer sans réserve avec le Conseil et ses mécanismes ainsi qu’avec les autres organes relatifs aux droits de l’homme de l’ONU.

A l’instar des autres pays membres des Nations Unies, le Togo est soumis aux exigences de l’EPU depuis le premier passage en octobre 2011. Quatre (4) ans après, le second passage s’impose et requiert des préparatifs.

Bernadette A.