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Sécuriser et redresser économique: deux axes de la réunion de Tunis

Libye - Diplomatie
Depuis quelques mois, les réunions internationales se multiplient pour tenter de sortir la Libye du gouffre sécuritaire et économique. C'est toujours dans cette optique qu'une réunion s'est ouverte à Tunis hier en fin de matinée.
Deux grandes préoccupations ont motivé la tenue de la rencontre de Tunis: redresser l'économie de la Libye et mettre fin à la crise sécuritaire qu'elle traverse. Le représentant du ministère britannique des Affaires étrangères, à l'ouverture de la réunion a rappelé le caractère impératif de la reconstruction économique d'une Libye déchirée depuis la chute du guide libyen Mouammar Kadhafi. Il a également souligné la nécessité de diversifier cette économie afin qu'elle ne soit pas uniquement basée sur le pétrole.

Sur le terrain, beaucoup restent à faire. En effet les infrastructures et les services sanitaires ont été détruits par les multiples combats armés. L'ONU a indiqué qu'elle déploiera prochainement un nouveau plan humanitaire pour la Libye, espérant que ce sera le dernier.

Sur le plan sécuritaire, la tâche s'annonce difficile, mais pas impossible. Les représentants des différents pays présents à la réunion ont réitéré leur soutien au gouvernement d'union nationale à qui revient la tâche de reconstruire l'armée afin de lutter efficacement conte la nébuleuse terroriste Etat islamique en Libye.

Si le gouvernement Sarraj tente d'unifier le pays, il lui manque le soutien officiel du Parlement de Tobrouk reconnu par la communauté internationale et qui contrôle l'est du pays; un soutien qui ne devrait pas tarder; espère-t-on.

A l'international, la Libye inspire confiance. Alors que la réunion de Tunis traite de la Libye, Paolo Gentiloni, ministre italien des Affaires étrangères se veut le premier dirigeant occidental à mettre pied en Libye depuis 2014. Il aurait rencontré la Premier ministre Fayez el-Sarraj pour leur démontrer son soutien et celui de l'Italie.