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Dispersion de la rentrée sociale du Cstt2 au Centre Christ Rédempteur : Peut-on s’attendre au courroux des hommes d’Eglise ?

Togo - Societe
Le mercredi 13 avril dans la soirée lors de la rentrée sociale du groupe 2 de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (Cstt), la police est intervenue pour mettre fin à la réunion. La police peut faire son travail partout où besoin se fait sentir, mais connaissant l’orthodoxie des hommes de Dieu, on se demande si cette intervention va susciter leur courroux.
Il y a eu certes une révolte des membres du groupe Cstt2, de vives altercations verbales mais la police n’a pas fait usage de gaz lacrymogènes pour arrêter la rencontre. Elle a procédé à débrancher le dispositif de sonorisation et interrompre le conférencier qui était dans la salle. Les policiers ont occupé pendant au moins une bonne quinzaine de minutes les accès du premier étage du centre.

Les bonnes sœurs ont eu tout de même une crise de nerf tout ce temps avant que le calme ne revienne.

Un membre du groupe avait d’ailleurs conseillé aux siens de vite quitter les lieux pour éviter les accrochages, sinon d’aventure les responsables du centre seraient réticents à leur ouvrir les locaux.

Cela n’est pas sans rappeler les graves incidents survenus le 13 juin 2012 à la paroisse St Augustin d’Amoutivé, dans l’archidiocèse de Lomé où des forces de l’ordre ont poursuivi jusque dans l’enceinte de la paroisse des personnes qui y cherchaient refuge. Ce qui n’a pas été du tout apprécié par les es Évêques réunis le 19 Juin 2012 en une session ordinaire de la Conférence Épiscopale du Togo (CET) qui ont condamné vigoureusement les faits.

Il s’agit dans le cas présent, dit-on, de l’exécution d’une ordonnance de justice et donc cela diffère de ce qui s’est produit le 13 juin mais lorsque c’est dans l’enceinte de la communauté catholique et la force a été utilisée, on se demande qu’elle sera la réaction de l’église.

Germain Doubidji