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L’université de la femme mobilisera environ 2000 participantes

Algérie - Societe
Pour faire de la femme une force de proposition, l’Université de la femme, une initiative du parti TAJ, prévue du 13 au 14 mai prochain attend mobiliser environ 2000 femmes.
L’université du printemps consacrée à la femme en Algérie aura lieu du 13 au 14 mai 2016 dans les locaux de l’Hôtel El Aurassi. Axée sur le thème, "la femme algérienne et son rôle à l’avenir", elle mobilisera environ 2000. Des personnalités nationales, des ministres, des parlementaires et des militantes de parti organisateur seront également présents.

"Pour la première fois dans l’histoire du pays, les femmes auront enfin un espace libre pour elles, qui leur permettra d’exposer leurs préoccupations et les difficultés rencontrées dans l’exercice de la politique", a laissé entendre la députée du parti TAJ, Samira Brahimi.

Cette dernière qualifie la tenue de cette université, "d'événement important". Car, dit-elle, les débats seront sans tabou. Occasion pour la gente féminin d’exposer l’injustice et autre contrainte auxquelles elles font face au quotidien.
Pour la députée, "la femme peut jouer un rôle important dans la vie politique, mais elle est toujours retenue par ses obligations au sein de la famille", déplore- t-elle.

Le Président du parti TAJ, Amar Ghoul a laissé entendre que, l’université sera ouverte à toutes les femmes pour leur offrir un encadrement politique, social et technique leur permettant d’avoir des postes de responsabilité à tous les niveaux. M.Ghoul avait reconnu que l’homme "n’est pas le seul obstacle" pour la femme, précisant que les us et coutumes, ainsi que les traditions représentent aussi un obstacle".

"II faut combattre toute forme de diktat contre la femme", avait insisté Amar Ghoul, en ajoutant que la construction de l’Algérie se fait par toutes les parties de la société, et plus particulièrement la femme.

L’Université de la femme poursuit deux objectifs: tout en soutenant la femme, le parti organisateur entend tirer profit pour renforcer ses rangs et remplir son réservoir afin qu’il puisse répondre facilement à l’obligation du quota de 30% de femmes dans les listes électorales. En prévision des législatives de 2017, le parti de Amar Ghoul semble avoir trouvé la bonne solution pour ratisser large.

Au sortir de l’Université, des résolutions seront formulées visant à libérer davantage la femme des contraintes et lui ouvrir des perspectives dans la vie politique.