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Qui en veut à Horatio Freitas ?

Togo - Sport
Le quotidien de l'ancien ministre et président de l’éphémère comité de normalisation de la Fédération togolaise de football (FTF), Horatio Freitas se résume visiblement à une peau de chagrin. Il ne semble pas digérer qu’il soit vite tombé dans l’oubli.
« Les oubliés de la République ». C’est dans cette catégorie que se place l’ancien ministre. Et il donne les raisons. « On ne veut pas me voir évoluer pour aller plus loin et plus haut. On dirait que c’est pour moi que les mots jalousie et ingratitude ont été créés ». Et déplorer sa situation actuelle. « Horacio Freitas refait partie des «oubliés de la République», comme depuis 2000 où je suis à la maison », s'est-il plaint.

Pour lui, son patronyme en est pour quelque chose. « C’est parce que nous sommes au Togo et que je m’appelle Horacio Freitas», fait-il constater. Car, à l'en croire, il aurait pu être décoré par rapport à ses services rendus au pays. « On vient de décorer plusieurs compatriotes lors de la fête de l’indépendance; qui a pensé à décorer Horacio Freitas pour services rendus comme athlète et dirigeant au sport togolais? Personne », s’indigne-t-il.

Horatio Freitas ne décolère pas. Puisqu’il n’y a pas de doute. Il paie le prix d’être un fils de nationaliste et d’avoir été opposant au régime de Gnassingbé Eyadéma. « J’ai le malheur d’être le fils de Paulin Freitas, un ancien ministre d’Etat de Sylvanus Olympio et moi-même je fus un opposant radical au Président Eyadéma jusqu’à la Conférence Nationale, avant de cohabiter politiquement avec lui par la suite », dénonce l’ancien ministre.

Visiblement, l’ancien ministre garde une dent contre certains qui ne le portent pas dans leur cœur. « Beaucoup ne m’ont jamais pardonné mon origine ethnique, mon choix politique d’alors ni les dons que Dieu m’a donnés pour le Sport. Si j’étais un citoyen d’un autre pays, je vous laisse imaginer à quel niveau j’évoluerais », se désole Horatio Freitas.

Malgré tout, il rend grâce à Dieu de lui permettre d’être vivant et en bonne forme.

A.G