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Jean-Marie Le Guen impressionné par les jeunes volontaires déscolarisés

Togo - Diplomatie
A Lomé depuis quelques heures dans le cadre d’une visite officielle, le Secrétaire d’Etat français, chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen a visité ce samedi les jeunes déscolarisés sur leur site de travail le long du boulevard Gnassingbé Eyadéma, entre la Résidence du Bénin et le Campus de l’Université de Lomé.
Il était accompagné par la ministre du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé et l’Ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Après avoir vu ces jeunes à l’œuvre dans l’ambiance, 582 au total dont 368 femmes, M. Le Guen s’est dit impressionné par le dynamisme et l’engagement que dégagent ces jeunes volontaires mobilisés au titre du projet du volontariat des jeunes déscolarisés (JDS).

« Il y a une énergie dans la jeunesse togolaise d’absolument extraordinaire qui me fait persuader de l’avenir de l’Afrique et du Togo en particulier. Nous retenions de tout cela que la coopération entre la France et le Togo est porteuse de projets pleins d’avenir », a-t-il déclaré.

Le programme JDS est à sa phase pilote, une phase qui a réussi, selon Mme Tomégah Dogbé. Pendant quatre (4) mois, ces 582 volontaires pour le développement, encadrés par 36 superviseurs, ont travaillé sur 18 sites. Plus de 10.000 mètres de caniveaux ont été curés, 33 rues d’une longueur totale de 25 kilomètres sont entretenues et une centaine de dépotoirs ont été enlevés. Tout cela a été suivi de la sensibilisation des riverains dans l’optique de garder durablement les lieux propres.

« Les bénéficiaires ont exprimé leur adhésion totale, les communautés et comités de quartiers se sont engagés en faveur de cette initiative », a-t-elle lancé.

Cette phase pilote sera suivie du lancement de nouvelles vagues de 1.500 jeunes à Lomé dans cinq (5) villes de l’intérieur du pays. «Ensemble avec les partenaires notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), nous allons continuer cette belle aventure avec les jeunes », a-t-elle précisé.

Mobilisés volontairement pour travailler pour leur communauté, s’approprier les valeurs citoyennes et contribuer au développement de leur quartier et au finish mobiliser des moyens pour réussir à se prendre en charge, les JDS sont composés de deux (2) catégories de jeunes : des jeunes qui ont appris un métier mais qui, faute de moyens, n’ont pas pu s’installer à leur propre compte et ceux qui n’ont pas eu la chance de se faire former dans un métier.

Les premiers ont bénéficié des kits d’outillage, de la formation entrepreneuriale pour démarrer et les autres ont développé leur travail sur un programme ou un projet de vie qui sera financé par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) et le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

« Avec ce programme, le gouvernement prouve que le fait de ne pas avoir fait de longues études, ne constitue plus pour la jeunesse, un obstacle. Ils ont aussi leur place dans la société togolaise », s’est réjouie Mme la ministre.

Celle-ci a profité de l’occasion pour lancer un appel aux partenaires afin qu’ils s’associent au Togo pour amplifier le projet afin que plus de jeunes soient pris en compte.

Telli K.