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Un rapport de l’AIE certifie une prochaine hausse du prix du pétrole

Algérie - Economie et Finances
Depuis un certain temps, l’économie algérienne s’est vite estomper. En effet, dans un rapport rendu public par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) hier mardi, il ressort que la consommation mondiale de pétrole augmentera plus que prévu en 2016 et en 2017. Alors, la production d’or noir faiblit depuis peu, devra permettra au marché de retrouver son équilibre au second semestre de cette année.
Selon l’agence rattachée à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son rapport mensuel sur le pétrole, durant toute l’année, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,3 million de barils par jour (mbj) contre une précédente estimation de 1,2 mbj, pour atteindre 96,1 mbj.

"Ce taux de croissance est légèrement supérieur à la tendance précédente, principalement en raison de la faiblesse des prix du pétrole, qui stimule la consommation, notamment aux Etats-Unis", fait savoir le rapport de l’OCDE.

En 2017, la demande devrait aussi conserver sa vigueur et croître de 1,3 mbj pour s’établir à 97,4 mbj, grâce notamment aux pays non membres de l’OCDE, et plus particulièrement l’Inde, la Corée du Sud et la Chine.
Vue que la production de pétrole va rester faible dans le même temps, le marché pétrolier va rester équilibré au second semestre 2016, après avoir été plombé par une offre excédentaire depuis près de deux ans. Un léger rebond est anticipé en 2017, à la suite notamment du redémarrage de la production canadienne.

Rappelons que, les prix du pétrole ont enregistré un rebond remarquable ces derniers mois, passant de 27,10 dollars le baril en janvier et à près de 50 dollars actuellement. De quoi donner un peu d’air frais à l’économie algérienne qui souffre terriblement des contrecoups du choc pétrolier qui a fait tarir ses recettes en devises.

Du coup, le gouvernement a été contraint d’opérer un tour de vis dans les dépenses publiques et annuler carrément des projets d’investissements. De là, dire que l’Algérie est sortie de l’auberge, c’est un pas difficile à franchir.