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Revue de presse du 15 Juin 2016

Togo -
Politique, question des réformes, sexualité, justice, etc, abordés par plusieurs journaux dans les kiosques ce mercredi.
Komi Selom Klassou à la Primature : Un an d’« atalakou » à Faure Gnassingbé, de figuration, de …, néant !, titre LIBERTE, Quotidien privé.

5 juin 2016, cela fait exactement un an que Selom Klassou Komi était parachuté à la Primature, en remplacement d’Arthème Ahoomey-Zunu.

Selon Liberté, connaissant l’homme, un cacique et n’ayant pas de grandes références en matière de dévouement au travail et de défi relevé à ses différentes fonctions, les Togolais n’attendaient pas grand-chose de lui ».

« Et ils semblent avoir raison. En tout cas, rien à mettre à son actif dans la corbeille du bilan après un an séjour au Premier ministère. Si ce ne sont des « atalakou » (louanges) à son bienfaiteur Faure Gnassingbé ».

A en croire le journal, « c’était manifeste que cette nomination visait simplement à récompenser une loyauté au régime de père en fils qu’à mettre à la Primature un bosseur pour relever les grands défis qui s’imposent après le captage du 3emandat par Faure Gnassingbé, et qu’il ne fallait pas en attendre grand-chose ».

Homme d’affaires ou homme politique : Un député interpelle Payadowa Boukpessi sur ses activités.

Ministres, président de la République, représentants de l’Etat, mais aussi hommes d’affaires. Tel est le prototype de gouvernants dont disposent les Togolais. Malgré leur mandat et sans se soucier des conflits d’intérêts qui peuvent en découler, ils sont nombreux à détenir des parts dans des sociétés où l’Etat est également actionnaire, commente le journal.

Sur le sujet, PAyadowa Boukpessi a été interpellé par le député Kossi Sévéaménou Drah de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Il devra se présenter devant l’Assemblée nationale pour s’expliquer sur ses activités incompatibles avec son statut de ministre, informe Liberté.

LE PATRIOTE, Hebdo, affiche à sa Une/Débat sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles : Florent Manganawwé signe dangereusement l’arrêt de mort de l’APG.

L’information est tombée comme un coup de massue sur la tête des Togolais, du moins pour cette majorité pauvre qui croupit dans la misère ambiante et qui aspire au changement.

Selon Florent Manganawé, l’APG est caduque. Le Patriote face à cette déclaration du membre de l’Unir au pouvoir prend à contre-pied la position de son parti qui se dit pourtant attaché à cet accord historique dans sa gestion quotidienne du pouvoir.

« Déclarer l’APG caduque, c’est rejeter une ordonnance prescrite à un malade, sans avoir acheté les médicaments prescrits par le médecin. Ce qui mettrait forcément en danger la vie du malade », indique le journal.

Du gaz butane pour le fonctionnement des taxis : De véritables bombes en circulation à Lomé.

A en croire le journal, les taxis loméens ont une nouvelle source d’énergie pour le fonctionnement de leurs moteurs. Et le nombre de taxis qui utilisent cette énergie qu’est le gaz butane, ne cesse d’accroître et ceci, dit le journal, au vu et au su de tous.

L’administration de la sécurité et de la protection civile ne semble pas voir en cela un quelconque problème de société. Ces taxis roulent ainsi illégalement, mettant en danger la vie des citoyens qui ne savent parfois pas ce à quoi ils s’exposent.
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LA DEPECHE, Hebdo également dans les kiosques met à sa Une/Réformes politiques et réconciliation : La bourde de Faure à Berlin.

« La réconciliation au Togo relève du miracle de Dieu ». Voilà cette phrase de Faure Gnassingbé que la dépêche estime qu’elle a eu des échos favorables au Togo. C’est pourquoi cherche à savoir ce qu’a voulu dire Faure Gnassingbé par là.

« De deux choses l’une. Soit Faure méprise les 6 millions de Togolais, soit il n’est pas à la hauteur de ses responsabilités à la tête du Togo », commente La Dépêche.

Pour le journal, ce que demandent les Togolais à Faure, c’est de faire les réformes. « S’il sait qu’il a un contentieux avec les Togolais qui l’empêche de faire les réformes, qu’il le dise sincèrement et nous l’aiderons à s’en sortir. Vouloir coûte que coûte marcher sur le malheur des Togolais pour conserver le pouvoir, ne peut plus durer longtemps », précise le journal.

12 jeunes Togolais aux USA grâce à «Mandela Washington Fellowship », informe le journal.

De l’angrais contre la carte Unir, lit-on dans les colonnes de la Dépêche.

"Nous sommes en saisons des pluies et les paysans sont à la recherche de l’engrais. Non seulement il coûte cher, mais il est introuvable. A Bassar, en plus de la rareté, les paysans vivent une autre épreuve. Pour acheter l’engrais avec son argent, ils doivent produire leurs cartes du parti Unir", indique le journal qui fait savoir que, "là où le RPT n’a pas osé, Unir peut".

Encore une situation d’enlisement : Unir privilégie les réformes socioéconomiques, l’opposition réclame les réformes politiques, note LE FONDEMENT JURIDIQUE, Hebdo.

Si le Togo est indexé aujourd’hui, comme une particularité démocratique dans la sous région ouest africaine, c’est qu’il est évident qu’il y a des choses à améliorer, lit-on dans les colonnes du journal.

Fondement Juridique estime qu’il ne sert à rien de s’illustrer négativement par rapport aux autres pays. Il en va de l’honneur national.

LA T