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Respect des droits des enfants : Le RELUTET et l’ATBEF mettent à contribution les parlementaires

Togo - Societe
Le Togo dispose d’un cadre légal harmonisé avec les conventions et les traités internationaux, notamment la Convention des droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) ratifiés respectivement en 1990 et 1998.
Cependant, les enfants ne peuvent pas jouir de leurs droits fondamentaux à cause de la faiblesse dans la coordination des interventions, de la persistance des violations des droits de l’enfant, au vu des études et analyses situationnelles des droits de l’enfant réalisées et surtout à cause du gap en matière de budgétisation sensible aux droits de ces êtres.

Les allocations budgétaires des secteurs de la protection sociale et de la promotion du genre représentent 1,4% du budget général et les secteurs sociaux qui doivent bénéficier chaque année de 36,8% des allocations budgétaires, ne bénéficient que de 27,6% depuis six (6) ans, soit un gap de 10%.

Selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), les moins de 18 ans représentent 48,2% de la population. L’insuffisance d’actions à l’endroit de cette frange de la population fait qu’on enregistre chaque année 5.000 grossesses chez les filles.

Préoccupés, le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et l’Association togolaise du bien-être familial (ATBEF) ont échangé ce mercredi à Lomé avec 37 députés de l’Assemblée nationale togolaise sur la budgétisation sensible à la protection de l’enfant et à la promotion de la santé et droit sexuel et génésique des adolescents, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Selon Edouard Kodjo Gbodjo, président du Comité d’administration du RELUTET, seule une mutualisation dans une synergie d’actions peut permettre de garantir une meilleure approche de protection de l’enfant au Togo. « Le temps est venu que nous passions à l’action pour qu’une nouvelle page de l’histoire puisse commencer pour ces milliers d’enfants », a-t-il souhaité.

Le rôle du député, d’après lui, étant de voter les lois et d’interpeler le gouvernement sur leur mise en œuvre, il s’avère nécessaire pour la société civile de construire un partenariat avec les parlementaires, notamment les commissions des droits de l’homme, des finances et de la santé pour que désormais le budget à voter soit sensible à la protection de l’enfant d’une part et que les questions de la santé génésique et droits sexuels soient mieux pris en compte d’autres part.

Cette rencontre a été financée par l’ONG Plan International et l’Union européenne (UE).

Telli K.