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Politique et social dominent la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à des sujets d’ordre politique et social notamment les prochaines élections législatives, le projet de loi sur les travailleurs domestiques et le chômage des diplômés.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ appelle la classe politique, et en premier lieu le gouvernement, à adopter une « vision globale » au sujet des prochaines consultations électorales.

La publication estime qu’il faut considérer les prochaines élections comme étant moins une « arithmétique électorale » qu’une étape majeure dans la construction de la démocratie au Maroc.

Il souligne la nécessité de promouvoir une compétition nationale basée sur les programmes politiques et de faire preuve d’un « esprit renouvelé adapté aux attentes de la société et aux enjeux ponctuels et futurs » du Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ plaide pour tirer profit des étrangers qui entretiennent de bons rapports avec le Maroc et qui disposent des capacités de communication à travers le monde, précisant que plusieurs journalistes, artistes, écrivains, hommes d’affaires, diplomates et politiques ont confiance dans la stabilité du Maroc, certains ayant même écrit des livres, publiés des articles sur le Maroc et défendu ses causes et ses intérêts à maints égards.

Il appelle les cercles diplomatiques marocains orientés vers le monde arabe à ne pas se contenter de s’intéresser aux bureaux des ministères des affaires étrangères, mais plutôt s’ouvrir aux organisations des sociétés de cette région.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le projet de loi sur les travailleurs domestiques, en examen actuellement à la Chambre des conseillers.

Le journal estime que bien que les députés, qui ont adopté le projet, aient prévu une période transitoire avant l’interdiction du travail domestique des moins de 18 ans, la société civile « veut aller encore plus loin », précisant qu’un collectif a soumis une liste de recommandations aux conseillers, leur demandant d’appliquer la « procédure du flagrant délit » pour permettre à la police judiciaire d’accéder aux domiciles des employeurs.

+L’Économiste+ commente le chômage des titulaires de diplômes, soulignant que les deux tiers des chômeurs sont des jeunes adultes de moins de 30 ans et que la plupart d’entre eux cherchent leur premier job, alors que la majorité cherche depuis plus d’un an.

Selon lui, plus on a des diplômes, moins on a de chance à travailler, qualifiant le diplôme universitaire de « certificat de chômage ».

Il relève que pour les ingénieurs des grandes écoles, le phénomène du chômage « est nouveau, mais il est installé pour gonfler ».

+Le Matin+ cite un communiqué du ministère de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle qui a précisé que la session ordinaire de l'examen national unifié du baccalauréat de cette année a enregistré 3.777 cas de triche.

Plusieurs interpellations et poursuites ont été engagées par la justice. Elles ont concerné des candidats et leurs complices soupçonnés de publication précoce de certains sujets et de diffusion de documents ayant trait aux contenus des épreuves ainsi que des réponses sur les réseaux sociaux, ajoute le texte.

+Rissalate Al Oumma+ rapporte que l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis le Maroc en garde contre une éventuelle invasion de criquets pèlerins. Le Maroc fait partie des pays qui risquent d’être infestés dans les mois à venir. La FAO a appelé le Maroc à redoubler de vigilance.

+Akhbar Al Yaoum+ écrit que les Marocains ne dépensent jamais autant pour la nourriture que durant le mois du jeûne. Une assertion que vient de confirmer le Haut-Commissariat au plan (HCP) qui vient de publier les chiffres de sa dernière enquête sur les dépenses de consommation des ménages.

Il en ressort qu’en moyenne, les dépenses alimentaires s’apprécient de 37 pc comparées aux autres mois de l’année. Cette augmentation touche toutes les catégories de la population et s’accroît au fur et à mesure qu’on avance dans l’échelle du niveau de vie (en passant de 22,5 pc à plus de 40 pc entre les deux classes extrêmes), relève la publication.