Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:03:50 AM Mercredi, 24 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


L’union de l’opposition, une chimère

Togo - Politique
Devant la « caducité » déclarée de l’Accord politique global (Apg) par le parti au pouvoir et la langue de bois de Faure Gnassingbé sur la limitation des mandats présidentiels, des leaders des partis politiques ne font appel qu’à l’union de l’opposition pour obliger le régime à s’exécuter. Mais cette union ne semble pas convenir au chef de file de l’opposition qui se base sur les expériences douloureuses du passé.
Pour Jean-Pierre Fabre, il faut plutôt compter sur la mobilisation des populations pour arracher les réformes. « Il faut la mobilisation pour mettre un terme à l’arbitraire, à l’absence de l’Etat de droit et au pillage des ressources. C’est la mobilisation des populations qui, seule, peut permettre cela. Nous avons commencé à Lomé, maintenant nous sommes à l’intérieur du pays », a indiqué le président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) lors du meeting organisé samedi dernier à Tsévié.

Pour lui, l’union de l’opposition est aujourd’hui difficile voire impossible à réaliser, surtout quand on observe un peu le comportement de certains leaders de l’opposition.

« Il ne faut pas courir derrière la chimère de l’union de l’opposition, surtout quand c’est difficile à réaliser ou pratiquement impossible, au vu de comportement de tout le monde », a confié le chef de file de l’opposition.

Toutefois, il reste ouvert à tous ceux qui veulent bien rejoindre le CAP 2015 pour mener le combat et aboutir aux réformes politiques, et par ricochet, à l’alternance.

« Nous avons un groupe qui travaille ensemble. Si nous devons nous élargir, nous le ferons si c’est nécessaire, mais si c’est impossible, on ne va pas continuer à pleurnicher qu’il faut rassembler l’opposition pour travailler. Nous nous entendons au sein du CAP 2015, nous continuons de travailler. Nous l’élargirons si c’est possible de l’élargir. Si ce n’est pas possible, on continue », a ajouté Jean-Pierre Fabre.

Voilà donc qui relance le débat, au moment où des responsables politiques, à l’instar de Fulbert Attisso de « Togo Autrement » ou de la société civile, André Afanou du Collectif des associations de lutte contre l’impunité au Togo (CACIT) appellent toute l’opposition à s’unir devant les velléités du pouvoir à opérer les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.

I.K.