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Un enseignant emprisonné pour viol sur mineur à Guérin-Kouka

Togo - Societe
L'affaire fait un grand bruit actuellement au Lycée 1 de Guérin-kouka, chef-lieu de la préfecture de Dankpen. Un scandale sexuel, c'est le nom qu'on lui donne dans le milieu. Un enseignant de français nommé Ani Joël est envoyé en prison pour avoir "violé" et mis enceinte l’une de ses élèves.
L’élève victime du viol fait la classe de Seconde A4. Et selon les informations, elle n’est pas la première conquête parmi les victimes de l'enseignant. Pour attirer ces jeunes filles innocentes dans sa trappe, ce professeur de français très rusé déploie tous les moyens possibles.

Cette fois-ci, le sieur Ani Joël aurait demandé à la jeune fille innocente de lui ramener des livres de cours à la maison. Une fois à domicile, il l'a contrainte à un rapport sexuel.

« Comme à son habitude, son enseignant de français, ANI Joël lui a demandé de lui apporter les documents à son domicile après le cours. C’est arrivée là que le traquenard s’est refermé sur elle comme plusieurs autres victimes. Le sieur s’est jeté sur elle et en a abusé à sa guise pour satisfaire son fantasme », relate une source proche du lycée.

Deux mois après l’agression sexuelle, l’élève est tombée enceinte. Et elle a pris soin d’informer l’auteur de la grossesse. Mais comme il fallait s'y attendre, ce professeur l’aurait traitée de villageoise.

Très vite, l'enfant a informé ses tuteurs de la situation. La police de Kouka a été saisie et l'accusé a finalement reconnu les faits. Il est mis en détention sur ordre du président du tribunal du regard de la gravité des faits.

Mais comme au Togo, juste avec des négociations bien monnayées, on peut sortir n'importe quel criminel de la prison, ce professeur a été libéré 3 jours après sa détention. Et ceci, grâce aux tractations menées par le proviseur du Lycée 1 M. Kopola Tassowou.

Mais l’intervention et la pression de certaines organisations de défense des droits des enfants installées dans la localité a fini par renvoyer le sieur Ani à la prison civile de Bassar, le 15 juin 2016.

Selon les sources locales, le sieur Ani ne serait pas à sa première victime. Déjà en 2013, une élève en terminale D a échappé bel à son fantasme.

A en croire les indiscrétions, ce professeur se fait le plaisir de dire à ces victimes que son sperme tue le VHI et qu’il n’a pas besoin de se protéger.

Le hic, c'est qu'il ferait partie d’un réseau de prédateurs sexuels qui intimident et agressent sexuellement les élèves dudit lycée.

Il urge que les autorités compétentes suivent de près ces genres d'infractions qui deviennent de plus en plus récurrents dans les milieux éducatifs du pays.

AKG (stagiaire)