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Xénophobie: impossible dialogue entre les migrants africains et les autorités sud africaines

Afrique du Sud - Societe
Sur les attaques xénophobes dont ont été victimes les migrants africains en Afrique du Sud, les autorités du pays parlent d'actes isolés contre des migrants accusés de trafic de drogues et de gérer des réseaux de prostitution.
Depuis quelques jours, les migrants africains sont victimes d’attaques que les victimes qualifient de xénophobes. Mais, pour les autorités, " il ne s'agit pas d'attaques à caractère xénophobe mais d'actes isolés contre des migrants accusés de trafic de drogues et de gérer des réseaux de prostitution ".

C’est dans le quartier de Rosettenville au Sud de Johannesburg pau plusieurs bâtiments appartenant aux migrants africains ont été incendiés. Selon les autorités sud-africaines, à l'ouest de Pretoria, la capitale, trois habitations ont été incendiées et plusieurs autres ont été pillées samedi dernier.

Face ses attaques sans fin, l’association de défense des migrants à travers la voix de son président, appelle à une manifestation prévue le 24 février prochain à Johannesburg.

Côté policière, l’argument soutenu est celui que distillent les autorités. La police sud-africaine de son côté indique que les manifestants auraient voulu brûler les habitations servant de maison close ou de laboratoire clandestin.

Selon Marc Gbaffou, le président de l'organisation de l'association de défense des migrants vivant en Afrique du sud, des manifestants à Rosettenville ont brûlé des ateliers de réparation de véhicules ou il n'y a aucune activité criminelle.