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Détails sur la suspension des prêtres dits 'frondeurs'

Togo - Religion
Après le «scandale» de la messe Chrismale à Kpalimé, trois (03) prêtres qualifiés d’«agitateurs» prêts à défier l’autorité de leurs supérieurs religieux et de la conférence épiscopale du Togo, sont restés braqués dans leur logique de «rébellion». Une attitude qui présageait leur suspension en attendant l’extrême: l’excommuniassions au pire des cas. La décision prise depuis le 04 avril dernier, vient d’être rendu publique
Dans un décret rendu public ce jour, l’évêque de Kpalimé, Mgr Benoît Alowonou évoque plusieurs manquements de ces ministres de Jésus Christ. Et ce, en dépit de toutes les tentatives entreprises par la Conférence Episcopales du Togo pour un règlement à l’amiable de cette crise qui fait tant de malaise dans l’Eglise Catholique. Certains de ces prêtres ont poussé l’outrecuidance, jusqu’au « refus de renouveler leurs engagements sacerdotaux avec les autres membres du présidium ». Ils s'adonnaient à des attitudes provocatrices en « restant assis au moment où les autres procédaient à ce rite », dénonce l’évêque du diocèse de Kpalimé.

Pour sonner le glas à ce tohu-bohu transporté dans l’Eglise Catholique par ce groupuscule de prêtres qui disent être prêts à allumer le feu et porter leur attitude « jusqu’à Golgotha», considérant être victimes d’une affectation punitive, il a été décidé de suspendre les Abbés Gerson Gale, Yves-Paul Azaglo et Daniel Gbadji.

Ils sont exhortés à «se repentir » des délits qui leur sont reprochés et « préparer de façon appropriée les dommages et le scandale qui ont été causés. A prendre le temps d’un ressourcement spirituel dans un monastère » de leur choix avec l’accord de l’Evêque et à «demander pardon à l’Eglise et ainsi permettre de revoir les conditions éventuelles de l’exercice» de leur ministère sacerdotal, selon les termes des décrets «portant suspense».


A. Lemou