Le quotidien national Sidwaya arbore en première page: «Opération anti-terroriste à Ouagadougou : 3 terroristes tués, 1 arrêté», soulignant que les informations ont été données hier par le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, au cours d’une conférence de presse.
«Le quartier Rayongo, situé à l’arrondissement n°11 de Ouagadougou, a passé la nuit du lundi 21 au mardi 22 mai 2018 sous les bruits d’échanges de tirs entre l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) et de présumés djihadistes, à l’occasion d’une opération de ratissage des forces de défense et de sécurité», rapporte le journal.
Pour sa part, le journal Le Quotidien ajoute qu’un gendarme a été également tué et qu’il y a eu au total six blessés dont quatre gendarmes et deux civils, ainsi que plusieurs armes, munitions et explosifs saisis, dans l’opération de démantèlement.
A en croire Le Quotidien, débuté aux environs de 1h 30 mn (GMT et local), l’assaut contre les terroristes a pris fin à 8h.
Dans son éditorial, le même journal fait remarquer qu’en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, «le front s’installe à Ouagadougou».
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle d’une «cellule dormante tuée dans l’œuf à Rayongo», avant de souligner dans son commentaire ‘’Regard sur l’actualité’’ que «c’est bon pour le moral».
C’est à juste titre que Le Pays s’exclame: «Béret bas aux FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) !».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, croit savoir qu’il s’agit d’une «action à la Navy Seal qui rassure et met du baume au cœur».
En effet, selon l’éditorialiste du journal, l’action d’éclat qui a secoué les chaumières de Rayongo, ce quartier périphérique à l’Est du Ouagadougou, dans la nuit du 21 au 22 mai 2018, va apporter des éléments de réponses plutôt rassurants.
Et de relever que depuis cette tonitruante attaque du 2 mars dernier à Ouagadougou, qui a dû faire sauter des bonnets de joie à quelque chefs terroristes lâchement tapis entre des dunes sablonneuses, les FDS burkinabè de même que l’Agence nationale de renseignement (ANR) ne dormaient pas.
«Les terroristes ont été pris dans une filature assidue depuis des jours, qui a conduit au démantèlement d’un premier groupe la semaine dernière, mais sans grande médiatisation. Sans doute pour ne pas gêner les enquêtes », écrit le commentateur de Aujourd’hui au Faso.
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