Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 12:52:02 PM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


La grève des financiers burkinabè, largement commentée par la presse nationale

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement la grève de cinq jours déclenchée, la veille, par la Coordination des syndicats du Ministère de l’économie et des finances (CS-MEF).
Evoquant le mouvement d’humeur de 120 heures des financiers, le journal privé Le Quotidien renseigne que «la grève (est) suivie, même si «le service minimum (est) assuré».

Sidwaya, le quotidien national, abonde dans le même sens lorsqu’il titre : «Grève des travailleurs du ministère des finances : le service minimum assuré dans certaines directions».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore en manchette : «Débrayage des travailleurs du ministère de l’Economie : les grévistes indexe le management de Rosine Sori (ministère en charge de l’Economie et des Finances, Ndlr)».

Selon le journal, si les organisateurs du mouvement sont satisfaits de la mobilisation de cette première journée, ils déplorent le déploiement des Forces de sécurité qui les ont empêchés de se rassembler dans l’enceinte du ministère pour la tenue du piquet de grève.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «semaine noire pour les régies financières», précisant qu’un service minimum a été toutefois mis en place, histoire de ne pas bloquer totalement, l’ensemble des services concernés.

«Pour en assurer le fonctionnement, les forces de défense et de sécurité dès 5 heures du matin ont pris possession des lieux, devançant les grévistes d’une heure et les obligeant à externaliser leur piquet de grève, au grand dam du Secrétaire général du Syndicat national des agents des impôts et des domaines, Nongo Grégoire Traoré, qui fustige un tel fait», rapporte L’Observateur Paalga.

A en croire le confrère, à la date d’hier, les deux parties (syndicats et gouvernement) campaient sur leurs positions.

C’est à juste titre que Le Pays pose cette interrogation à sa Une : «Grève des travailleurs du MINEFID : Le gouvernement va-t-il se raviser pour le dialogue ?».