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Economie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la libéralisation du secteur des hydrocarbures et aux examens du baccalauréat.
+L'Economiste+ s’intéresse à la libéralisation du secteur des hydrocarbures. Le journal fait valoir que le pire serait de revenir sur les acquis de la réforme amorcée en 2015, préconisant un « débat apaisé » loin de « l’affolement ».


Dans cette optique, le quotidien relève que si cette réforme est certes incomplète, elle a pourtant eu le mérite de « soulager à la fois les finances publiques et de sortir les entreprises et le consommateur de leurs statuts d’assistés ».

Les vraies réponses dans le secteur de l’énergie sont structurelles, elles consistent à parachever le processus de libéralisation, accélérer le mix-énergétique et s’assurer que les produits et leurs infrastructures de transport sont accessibles et compétitifs.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se focalise sur les examens du baccalauréat. La publication relève que ces épreuves devraient constituer une opportunité pour accélérer le chantier de réhabilitation de l’école publique dans la perspective de produire un élève bien outillé pour cette époque.

Le quotidien aborde également la question de la triche dans les examens qui a fait l’objet de campagnes de sensibilisation visant à faire connaitre aux candidats ses conséquences néfastes et les inciter à adopter les valeurs d’intégrité et d’égalité des chances, soulignant que ces efforts doivent être encore renforcés.

Même son de cloche chez +Aujourd’hui le Maroc+, qui indique que ce phénomène existe dans le monde entier mais le Maroc est probablement un des rares pays où la tricherie devient une question prioritaire d’ordre national « au point de figurer sur l’ordre du jour du Conseil de gouvernement, de faire l’objet de débats houleux au parlement sans oublier les rencontres et séances d’information spécialement dédiées à la question ».

Pour lutter plus efficacement contre la fraude aux examens, il faudra d’abord faire en sorte qu’elle perde son caractère spectaculaire, mais sans pour autant tomber dans le piège de la « normalisation », conclut-t-il.