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Revue de presse du lundi 7 janvier 2019

Togo -
A la Une des journaux ce 7 janvier 2019, la gouvernance de Faure Gnassingbé.
« Du pilotage automatique à l’abandon : Faure toujours dans la gestion par défaut », écrit ce matin le bihebdomadaire Le Correcteur.

« La gestion du pouvoir d’Etat est un grand engagement au service du peuple. Toutes les orientations d’un pays se déclinent à travers le programme de gouvernance du Chef de l’Etat et de son gouvernement. Mais au Togo malheureusement, tout à l’air d’une grande plaisanterie et de saute d’humeur de Faure Gnassingbé et ses apparatchichs. (…)Au Togo, les sorties de Faure Gnassingbé se résumaient jusqu’à il y a deux ans sur le 31 décembre pour le nouvel an et le 26 avril pour la fête de l’indépendance. Mais depuis l’année dernière, ces deux rendez-vous aussi ne sont plus respectés. Le 3 janvier par-ci et le 27 avril par-là. Bref, tout est à sa bonne humeur. La plupart des Chefs d’Etat responsables et conscients des charges portées au sommet de leur pays, se sont sacrifiés à la tradition de présentation des vœux à la nation. (…)Dans le parcours de Faure Gnassingbé à la tête du Togo depuis plus de 13 ans, des actes de cette envergure n’existent pas. Au Togo, on a plutôt procédé à de nouvelles arrestations arbitraires en fin d’année. (…) Après 13 ans de pouvoir, M. Gnassingbé n’a jamais fait l’état de la nation comme l’exige la constitution togolaise. Les vœux de Faure Gnassingbé contrairement à la tradition en 2017, ont été envoyés le 3 janvier 2018. Cette année, ce délai est déjà dépassé et personne ne s’en émeut puisque très souvent ce sont des messages creux, vaseux et sans relief », pointe le journal.

Pour le bihebdomadaire, « Il est clair que Faure Gnassingbé s’en fout des Togolais et fait ce qu’il veut avec le fauteuil sans aucun égard pour la population qu’il prétend diriger ».

« Pourquoi s’accroche-t-il finalement au pouvoir ? Comment peut-on comprendre que Faure Gnassingbé soit incapable de pondre un discours de vœux à ses concitoyens ? », se demande Le Correcteur.

Et le confrère ne tarde pas à donner de réponse : « A ses yeux, les Togolais n’existent pas puisqu’il peut décider de nommer des députés comme ce qu’on a constaté avec le scrutin du 20 décembre ».

« Combien de temps durera encore cette pagaille gouvernementale ? », s’indigne Le Correcteur.

Le quotidien Liberté, dans sa parution N°2831 de ce lundi 7 janvier 2019, écrit : « Que dit la VAR ?/Le Togo sous le RPT/UNIR/ Gouvernance de Faure Gnassingbé : Le Fiasco »

« DSRP, PPTE, SCAPE, PND : que des échecs. (…)La gestion à vue qui fait son petit bonhomme de chemin, ne peut pas garantir le développement du Togo. Tout à l’air d’une course dans le sac. Tout à l’air d’une secte où le gourou distribue les rôles et parfois, fait appel à d’autres « maîtres » chèrement payés afin de maintenir le statu quo. Tant que le Chef de l’Etat ne fera pas sienne cette assertion d’Antoine de Saint-Exupéry « Si tu diffère de moi, loin de me léser, tu m’enrichis », le Togo fera du sur-place », pointe Liberté.

« Le tournant le plus dur commence : Faure GNASSINGBE et la culpabilité en héritage », affiche pour sa part Le Combat du Peuple.

« Le Togo, vient, une fois encore, de franchir le difficile cap d’une élection législative après les nombreux soubresauts politiques qui ont secoué notre société ces derniers temps. (…)Et pourtant, beaucoup d’observateurs pensent, à juste titre, que le plus dur commence, étant donné que le Président de la République qui a moins de deux ans devant lui pour faire oublier tout le mal qu’on a propagé sur sa personne, a l’obligation de résultat à court terme. (…)Nécessairement Faure doit être le Président des réformes au Togo. Il doit être l’homme qui a conduit à la normalisation démocratique de notre pays. Il a tous les atouts et il ne doit plus hésiter parce que personne ne lui pardonnera d’avoir raté le coche. Il est notoire qu’en 13 ans, Faure a fait quatre ou cinq fois plus que ce que son père a réalisé en 38 ans. Mais, puisqu’il a la culpabilité en héritage, ses adversaires font l’amalgame et laissent croire qu’il est à la tête d’une dynastie. (…)Il a absolument l’obligation de résultat dans les deux ans à venir. Il n’a d’autre choix. De sa réussite dépend le salut du Togo », écrit l’hebdomadaire.

Edem A.