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Représentant de l’Onu et dialogue politique en couverture de la presse centrafrcaine

République Centrafricaine - Societe
La nomination d’un nouveau Représentant des Nations Unies en Centrafrique, en l’occurrence l’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye, et le dialogue politique en RCA piloté par l’UA font ce mardi la une des journaux centrafricains.
Ainsi, quand Le journal le Tambourin arbore ce titre : « La tête de la MINUSCA a changé : le sénégalais Mankeur Ndiaye va remplacer le Gabonais Onanga-Anyanga », le quotidien privé l’Agora affiche : « La MINUSCA a encore un Sénégalais pour remplacer Parfait Onanga Anyanga3.

Sous le titre « ONU-RCA : Mankeur Ndiaye succède à Onanga Anyanga », le quotidien L’Hirondelle note que « le diplomate sénégalais Mankeur Ndiaye remplace Onanga Anyanga à la tête de la MINUSCA très critiqué pour sa passivité dans les massacres de la population civile. Juste quelques jours après le renouvellement du mandat de cette mission onusienne, une autre grande décision vient d’être prise note le journal. Il Fallait s’armer encore de patience pour voir ce qui viendra après cette nomination du diplomate Sénégalais ».

L’Expansion, un autre quotidien, note simplement que « Mankeur Ndiaye, un diplomate sénégalais est le nouveau patron de la MINUSCA » là où et le journal l’Écureuil souligne que « Parfait Onanga est remplacé par un sénégalais Mankeur Ndiaye ».

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH), lui, fait découvrir à ses lecteurs Mankeur Ndiaye, le nouveau patron de la MINUSCA, en écrivant qu’il « est un diplomate de carrière avec une grande expérience internationale. Après une formation à l’École Normale Supérieure de Dakar, il réussit à intégrer l’École Nationale d’Administration/Section diplomatique ».

Le nouveau représentant de la MINUSCA, comme pensent déjà certains observateurs de la vie politique, devrait tout faire pour soigner l’image non seulement de cette institution mal vue par des Centrafricains mais aussi de son compatriote Babacar Gaye qui aurait favorisé la scission entre les communautés centrafricaines pendant son mandat et de Parfait Onanga Anyanga qui n’a pas su maitriser la sécurité après le départ en 2016 des troupes françaises de la Sangaris de Centrafrique, commente RJDH.

Concernant le dialogue politique, le quotidien le Confident titre : « Dialogue de l’Union Africaine : les raisons évidentes d’un échec annoncé ». Cependant, le RJDH relève que les choix d’un facilitateur et du lieu freinent le dialogue de l’Union Africaine pour la paix en Centrafrique. « Le dialogue en vue avec l’Union Africaine reste une machine lourde en dépit des contributions des partenaires note le RJDH. Inquiétude pour la classe politique après 16 mois de préparation » d’après le décryptage du RJDH.

Selon le RJDH, le gouvernement centrafricain a déjà versé 50 millions en guise de sa contribution à l’organisation de ce dialogue. « Des sources concordantes, relève le RJDH, indiquent aussi que certains partenaires ont déjà contribué. La CEEAC 100 millions de FCFA, l’Union Africaine 200 millions, les Etats-Unis d’Amérique 500 milles dollars, le Soudan 150 millions de FCFA. La Minusca a garanti le transport, l’hébergement, la prise en charge des membres du panel pour les missions en province », pointe cet organe de presse.

Corbeau News, pour sa part, parle d’ « un violent clash » entre Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine, et Faustin Touadera, chef de l’Etat centrafricain. « L’initiative de paix portée par l’Union africaine peine à se concrétiser depuis plusieurs mois », selon le journal qui indexe « les relations diplomatiques très exécrables entre la Présidence de la République Centrafricaine et la Présidence de la Commission de l’Union Africaine ».

Corbeau News qui fait état d’ « un clash téléphonique très violent » entre les deux hommes, affirme, d’après une source gouvernementale, que les pourparlers de paix de l’Union africaine sont, « malheureusement, mort-nés ». Désormais, note le journal, l’UA mise sur la médiation de Khartoum initiée par les Russes et les Soudanais pour ramener la paix dans le pays.