Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 5:37:49 AM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

revue-de-presse-du-mercredi-6-fevrier-2019

Revue de presse du mercredi 6 février 2019

Togo -
A la Une : la question de l’alternance, l’abandon du dossier togolais par la CEDEAO après les législatives controversées du 20 décembre dernier, le comportement scandaleux du président de la Délégation spéciale de la préfecture du Golfe et d’Agoè-Nyivé, député RPT/UNIR, Kossi Aboka le 2 février dernier lors de la soirée de remise de prix aux lauréats de la première édition de Togo Top Impact, un évènement qui décerne de prix aux meilleurs acteurs et organes de presse de divers catégories.
« Alternance ou conservation du pouvoir/TOGO : Les scenarii possibles en 2020 », écrit ce matin l’hebdomadaire La Manchette

« Il est de notoriété publique que le Togo est une République atypique et que tous les plans réfléchis et les formules employées sous d’autres cieux pour parvenir à l’Alternance politique de manière pacifique ne pourraient marcher au Togo. Dans cette optique, le Général Yark Damehame pourrait crier très fort : "Le Togo n’est pas le Burkina" (…) », souligne le journal.

Et d’ajouter : « (…) Mais comment s’y prendre dans cette pseudo-République où les signes d’une monarchie rampante sont plus apparentes ? Et puisque 2020 est aujourd’hui dans toutes les têtes, voici quelques schémas qui pourraient s’ouvrir aux Togolais ». Lire l’intégralité de l’article dans les colonnes du confrère.

Autre hebdomadaire, Le Triangle des Enjeux. « Politique togolaise et refus sanglant de l’alternance : Quand Mgr Philippe Fanoko Kpodzro prend le fils du Gal Eyadema par le cou. Analyse et diagnostic », à découvrir à la page 3, 5 et 7 du journal.

Pour sa part, le quotidien Liberté choisit de s’intéresser à la CEDEAO. Pour le confrère, l’institution communautaire semble abdiquer face au dossier togolais, bien que la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ait promis de « suivre l’évolution de la situation au Togo en vue de s’assurer de la bonne application » de ses décisions et recommandations, après les législatives du 20 décembre dernier. « L’institution communautaire a complètement disparu de la circulation », regrette Liberté.

De son côté, Fraternité allume ses projecteurs sur le député RPT/UNIR, Kossi Aboka. Notamment son bien peu glorieux comportement le samedi 20 février 2019, lors de la soirée de remise de prix aux lauréats de la première édition de Togo Top Impact.

« Aboka…ou l’incarnation de l’intolérance politique au Togo », pointe le confrère.

« (…) Le refus du désormais Député Agbenygan Kossi Aboka, de remettre le prix décerné à l’homme politique, Tikpi Atchadam, Président National du parti National panafricain (Pnp).»

Cet incident paraît peut-être banal, relève le journal, mais il caricature à juste titre le vrai malaise qui couve, depuis des années déjà, le landernau politique togolais.

« (…) ABOKA, loin de lui jeter les pierre, est le produit d’un système politique bancal qui, en lieu de la compétence, promeut le zèle et le clientélisme. Et ce système risque de durer encore si rien n’est fait pour changer de paradigme. Au contraire, des milliers de ABOKA, il y en a dans tous bords politiques. Malheureusement », souligne Fraternité.

Edem A.