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Revue de presse du lundi 11 février 2019

Togo -
A la Une : la C14 et sa querelle intestine, l’affaire du riz impropre à la consommation, la lutte contre la corruption ou encore les rackets devenus une pratique instituée en règle sur nos voies…
« Coalition de l’opposition : A la croisée des chemins… Un conclave prévu pour cette semaine », écrit le quotidien Liberté.

« Demain mardi 12 février, la Coalition devrait se regrouper en conclave à Lomé. Selon les sources, cette rencontre est destinée à faire le bilan des 28 ans du combat politique en général, mais surtout celui de la séquence connue depuis août 2017 et qui s’est soldée malheureusement par un fiasco, l’aspiration légitime du peuple togolais à l’alternance n’ayant pas été comblée. (…) Mais cette rencontre devrait se faire sans la participation du Comité d’action pour le renouveau (CAR) », constate le journal.

« Le parti de Me Yaovi Agboyibo ne compte pas prendre part à ce conclave. "Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) tient à vous informer qu’il n’entend pas prendre part au conclave prévu par la Coalition pour le mardi 12 février 2019" », relève une correspondance signée du 1er Vice-président national du CAR Konlani Yendouban, à la Coordinatrice de la C14, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, reprise par Liberté.

Le feuilleton du riz birman impropre à la consommation est loin d’être clos. L’hebdomadaire Flambeau des démocrates revient ce matin sur le sujet.

« Océans Princesse et sa cargaison de riz birman : Lomé rassure, Conakry persiste et signe /Anguille sous roche », pointe Flambeau des démocrates.

« Tout est parti de l’alerte, lancée en décembre dernier, par la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT). Le navire MV Océan Princesse aurait accosté dans les eaux togolaise, avec à son bord, en provenance de la Guinée Conakry, du riz d’une qualité douteuse. Saisi, le gouvernement togolais, par le biais du ministère de l’Agriculture a vite saisi les autorités portuaires, aux fins d’interdire le débarquement de la cargaison », souligne l’hebdomadaire.

Mais après analyses phytosanitaires du produit mis en cause, déroulée du 22 au 27 janvier dernier, se rappelle le confrère, l’Institution National d’Hygiène (INH) a révélé que les produits analysés sont propres à la consommation humaine et à l’alimentation animale.

Autre sujet traité par les journaux, la corruption. Et c’est le bihebdomadaire Le Correcteur qui en parle.

« La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HAPLUCIA) a encore fait de grandes annonces en fin de semaine dernière. Autour de son plan quinquennal, le HAPLUCIA promet traduire devant la justice ceux qui sont impliqués dans les détournements des fonds alloués pour la participation du Togo aux Coupes d’Afrique des Nations (CAN) 2013 et 2017 et les scandales liés à la réhabilitation de la route Lomé-Vogan-Anfoin », écrit le confrère.

Les annonces du président Wiyao et ses collaborateurs, pointe Le Correcteur, ont été accueillies par bon nombre de Togolais comme une nouvelle comédie après la tournée de l’année dernière.

De son côté l’hebdomadaire Le Combat du Peuple choisit de s’intéresser aux rackets de plus en plus inquiétant sur nos axes routiers.

« Défi majeur du Ministre de la Sécurité/La sécurité des citoyens sérieusement mise à mal : A quand les mesures contre les rackets sur les routes ? », s’interroge le journal.

De tout temps, constate Le Combat du Peuple, la prévarication, les harcèlements de toutes sortes, l’extorsion de fonds et le racket systématique se sont institués en règle sur les axes routiers togolais. Et d’ajouter : « Il faut emprunter les routes nationales Lomé-Aného, Lomé-Kpalimé ou Lomé-Dapaong pour se faire une opinion sur l’inquiétante proportion que prend le phénomène ».

« (…) Nous comptons sur la haute hiérarchie des départements ayant en charge la sécurité et le transport d’y veiller afin de mettre un terme définitif à cette calamité qui fait la honte de la République », conclut le journal.

Edem A.