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Economie et social s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombreux sujets notamment la stratégie Halieutis 2020, le dialogue social, la lutte contre la corruption et la couverture sociale.
+Aujourd'hui le Maroc+ affirme que la stratégie nationale Halieutis 2020 est excellente, vu que la production halieutique nationale s’est élevée à 1,37 millions de tonnes en 2018, soit 83% de l’objectif fixé par Halieutis 2020, qui est de 1,66 millions de tonnes.

Ces résultats font du secteur « l’un des plus performants sur le plan financier », puisque la valeur de la production halieutique a atteint 11,6 milliards de dirhams, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 7,2% sur la période 2010-2018, constate le journal, soulignant l’importance majeure de développer davantage des filières comme l’aquaculture et monter en gamme dans la chaine de valeur en misant sur les activités de transformation des captures.

+L’Economiste+ revient sur le dialogue social. Pour la publication, l’appel à la grève de plusieurs centrales syndicales renvoie à « une image de paralysie et d’immobilisme » du paysage de régulation sociale, faisant remarquer que le gouvernement « n’arrive pas à trouver le bon dosage » et que « ça se paye cher pour le climat général ».

Toutefois, il ne s’agit pas de traiter les insuffisances structurelles, qui nécessite un stimulus économique, mais d’attaquer de front des « zones de vulnérabilité sociale qui aggravent un peu plus la crise », notamment la réforme du marché de l’emploi, le fiasco de la formation professionnelle et les « collusions dangereuses » syndico-partisanes.

+Le Matin+ rapporte qu’un nouveau mémorandum visant l'amélioration et le renforcement de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption vient d’être présenté par le président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, lors de la deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption tenue le 15 février dernier à Rabat.

Ce mémorandum portait sur la révision des objectifs de la Stratégie de lutte contre la corruption pour l’année 2019 ainsi que les programmes transversaux prévus dans le cadre de cette feuille de route, dans le sens de donner la priorité aux projets ayant des retombées directes sur la vie des citoyens et de l’entreprise, rappelle le quotidien

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la réforme de la CNOPS se transforme en un véritable casse-tête chinois pour le gouvernement. Et pour cause. Les finances de la Caisse donnent des signes inquiétants pour leur avenir en raison des déficits constatés durant les derniers exercices.

Si l’adoption du décret-loi transformant la CNOPS d’un groupement de mutuelles en une seule caisse publique, baptisée Caisse marocaine de l’assurance-maladie (CMAM) était un pas important, certaines sources expliquent que le plus difficile reste à venir pour le gouvernement. Le décret-loi remplaçant la CNOPS par la CMAM, était une première étape permettant de faciliter la prise par la suite de décisions liées notamment aux cotisations. Il faut dire qu’au regard de la situation actuelle, une révision des cotisations en plus de leur déplafonnement à l’instar de ce qui est en vigueur à la CNSS, sont inévitables, commente-t-il.

+Al Ahdat Al Maghribia+ informe que le ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique a pris, depuis le 23 janvier 2019, des mesures exceptionnelles relatives au contrôle des couches bébés juste après l'alerte européenne donnée sur les risques que présenteraient certaines substances contenues dans les couches pour bébé.

A cet effet, les services du ministère vont procéder au prélèvement systématique d'échantillons sur toute importation de couches bébés en vue de les analyser par les laboratoires agréés pour s'assurer de leur sécurité, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

Ces produits sont soumis à une procédure de contrôle renforcée depuis 2004 par les services de contrôle du ministère, compte tenu de la vulnérabilité des utilisateurs, ajoute-t-on.