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Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
La question du contrôle des prix des carburants, le paysage des partis politiques, la baisse des prix des médicaments, l’implication de la société civile dans les programmes de développement et la coopération entre le Maroc et l'Inde sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.
+Challenge+ indique que le premier avis consultatif demandé par le gouvernement sur le plafonnement des prix des hydrocarbures « a réveillé les vieux démons très soucieux des prérogatives du gouvernement », alors que la lecture des recommandations du Conseil de la Concurrence « montre l’aisance méthodologique qui a gouverné le traitement de la question du plafonnement ».

La refonte du cadre structurant la gestion des hydrocarbures « a semble-t-il dérangé ceux qui ont toujours été prisonniers d’une réflexion unidimensionnelle sur une problématique globale et hautement stratégique », déplore l’hebdomadaire.

Pour +Telquel+, le problème du secteur des hydrocarbures est structurel. Ce secteur, dominé par des oligopoles, verrouillé par des barrières importantes à l’entrée, ne réunit pas les conditions nécessaires à une concurrence loyale, relève-t-il.

Pire, l’abandon de la Samir, seul raffineur du pays, a bel et bien eu des conséquences directes sur le pouvoir d’achat des Marocains, ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui aborde le paysage des partis politiques au Maroc, esime que le système de partis « ne fonctionne pas dans des conditions conséquentes ».

Les traits qui marquent cette situation sont connus. L’un a trait à la faible implantation organique et territoriale des partis, certains d’entre eux n’arrivent même pas à présenter des candidats dans les quelque 300 circonscriptions législatives de la Chambre des représentants, relève-t-il.

L’élan des partis et leur visibilité épisodique ne se manifestent que lors des délibérations annuelles sur la loi de Finance. Le reste du temps, il peut y avoir quelque « sortie» sur tel ou tel point, mais, en dernière instance, peu de production sur les grands dossiers nationaux, constate-t-il, soulignant la nécessité pour les citoyens de s’impliquer davantage dans la redynamisation et l’ouverture des partis qui, eux, doivent assumer pleinement leur autonomie de décision.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Cour des comptes a pointé du doigt l’absence d’une approche intégrée pour impliquer la société civile. Face à la dispersion de la société civile et sa faible organisation dans des représentations formellement structurées, son implication dans la préparation de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 fait défaut, souligne la Cour des comptes dans un rapport sur l’état de préparation du Maroc pour la mise en œuvre des ODD 2015-2030, cité par le quotidien.

Souvent la coordination avec les associations est perçue par les acteurs gouvernementaux comme étant une tâche extrêmement difficile et risquée face à l’absence de critères préétablis destinés à choisir les ONG qui peuvent siéger dans des organes de pilotage, relève la même source.

+Bayane Alyaoum+ fait savoir que les prix de 319 médicaments ont baissé après leur exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Selon le ministère de la Santé, cité par journal cette démarche s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale du médicament destinée à faciliter l'accès des citoyens aux médicaments et à alléger le fardeau des dépenses de couverture médicale ».

Abordant la coopération entre le Maroc et l’Inde, le Temps indique que les deux pays sont déterminés à établir un partenariat global où la complémentarité s’exprime dans toute son évidence.

Les deux pays ont signé pas moins de quatre mémorandums d’entente en marge de la visite au Maroc de la ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, indique le quotidien, précisant que ces accords portent sur la lutte contre le terrorisme, les visas d’affaires la jeunesse et l’habitat.

Sur un autre registre, la Vie Eco souligne que l’huile d’olive au Maroc, aujourd’hui encore timidement positionnée à l’international, pourrait rapidement devenir une référence mondiale.

S’il maîtrise l’acidité de son produit et les normes d’hygiène et de conservation qui sont des chantiers déjà lancés par le Plan Maroc Vert, les qualités gustatives de son huile lui permettront de jouer dans la cour des grands, estime-t-il.