Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:13:06 AM Samedi, 20 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

revue-de-presse-du-lundi-25-fevrier-2019

Revue de presse du lundi 25 février 2019

Togo -
Plusieurs sujets font la Une des journaux ce lundi 25 février 2019 au Togo.
D’abord cette pratique de bonne gouvernance à imiter du Ghana

« Respect de la Constitution : La leçon de Nana Akufo-Ado à Faure Gnassingbé », écrit le quotidien Liberté ce lundi dans sa parution N°2866.

« Le jeudi 21 février 2019, l’attention des Ghanéens était tournée vers le parlement. C’était en effet l’occasion pour le président de la république du Ghana, de s’adresser à ses compatriotes. Un évènement d’une importance capitale puisqu’il s’agit pour Nana Akufo-Addo de présenter aux populations l’état de leur pays. Le 3ème exercice du genre pour le locataire de la présidence depuis son accession au pouvoir en 2016 », souligne le journal.

« Au Togo, ces faits nous émeuvent. Et pour cause, nous sommes dirigés par un président qui ne parle pas. Aujourd’hui, et depuis des décennies d’ailleurs, le Togolais ne sait pas avec exactitude les orientations que le gouvernement entend donner à sa politique. (…) En faisant l’état de la nation, Akufo-Addo n’avait pas tout peint en rose. Mais au Togo, le gouvernement s’est toujours employé à nous présenter une situation meilleure à la réalité. (…) Le président ghanéen le sait bien et l’a dit en soutenant que son gouvernement a "un programme, l’engagement, les hommes, le courage et la bonne volonté du peuple de changer les choses". C’est tout le contraire au Togo où le gouvernement se met à dos les populations à travers un arsenal de répression et des tentatives d’étouffement des voies critiques. Plus désolant, Faure Gnassingbé, se sachant mal élu, ne s’est même pas adressé aux Togolais pour présenter ses vœux de la nouvelle année », pointe le quotidien Liberté.

Autre sujet qui attire l’attention des journaux, les morgues sauvages. A l’origine la fermeture de la morgue du CHU Tokoin pour travaux de réhabilitation

« Risques sanitaires : A quand la réouverture de la morgue du CHU Tokoi ? », S’interroge le bihebdomadaire Le Correcteur.

« (…) Ladite morgue étaient pour ce faire fermée le 16 juillet, (2018-ndlr) cela pour une durée de trois (3) mois. (…) Mais voilà que nous sommes à la fin du mois de février 2019 et la morgue est à ce jour inaccessible aux populations. Pour quelles raisons, nul ne sait. L’État sait mieux que quiconque l’urgence qu’il y a d’ouvrir ce réceptacle de morts, non seulement en sa qualité en tant que grande morgue que le Togo ait jamais construites, mais encore à cause de la manière dont elle dessert les familles éplorées devant rendre les derniers honneurs aux dépouilles de leurs chers disparus. Mais, à défaut de la morgue quelque peu qualifiée, les populations en sont venues à se rabattre sur des morgues sauvages, improvisées, et donc peu orthodoxes. (…) Bien plus, il est malséant de garder un cadavre dans un local qui avoisine l’environnement où vivent des humains. Rien que ce dernier aspect doit déterminer les autorités à faire rentrer les Togolais dans leur droit. Trois mois, ce n’est nullement trois ans ! », S’exclame le confrère.

Affaire de logement devenu un véritable fonds de commerce et pour les démarcheurs et pour les propriétaires de maisons

« Logement décent/Evitez de faire saigner les citoyens : Pourquoi la mise en œuvre des projets de logements sociaux reste un mirage ? » S’interroge pour sa part, l’hebdomadaire Le Combat du Peuple.

« (…) Les démarcheurs de logement ou du moins ceux qui prétendent l’être, n’hésitent pas à augmenter les frais de loyer, de terrain ou de maison pour le plaisir de vendre au plus offrant. (…) De même que les démarcheurs, certains propriétaires de maisons à location ne sont pas exempts des arnaques et des magouilles de toutes sortes puisqu’ils font de la spéculation à outrance. (…) », constate le journal.

Et d’ajouter : «(…) Face à cette situation, il est aisé de dire que la crucifixion des demandeurs de logements a de beaux jours devant elle parce que chez nous, la construction des logements sociaux est un mirage ».

Edem A.