L’hyper présence de Faure Gnassingbé ces derniers moments au côté des populations, inaugurant des marchés, remettant des cliniques…
« Opérations de charme de Faure Gnassingbé : Plus politiques que sociales », écrit l’hebdomadaire Le Canard Indépendant.
« Pendant et après l’élection présidentielle de 2015, Faure Gnassingbé avait annoncé que son troisième mandat serait placé sous le sceau du social. A un an de la fin de ce mandat, les actions sociales du Chef de l’Etat sont à compter sur le bout des doigts. Encore que les projets et les réalisations ont eu des impacts très limités sur la vie quotidienne des populations. Et les populations n’ont pas hésité à le souligner lors des manifestations qui ont duré plus de 18 mois. Alors que la crise semble désormais appartenir au passé, Faure s’est soudain souvenu des populations », relève le journal.
« (…) Dans notre contexte, il s’agit pour Faure Gnassingbé de détourner l’attention des Togolais sur notamment des questions liées aux réformes constitutionnelles et institutionnelles pour préparer sa réélection en 2020. Ainsi ces actions dites sociales ont des visées politiques », constate le confrère.
Dans tous les cas, prévient Le Canard Indépendant, cette stratégie a ses limites et il urge que le pouvoir s’attèle à répondre aux aspirations du peuples togolais, au risque de créer les conditions d’un changement brusque, aux conséquences imprévisibles.
Le débat autour de la candidature annoncée de Jean-Pierre Fabre pour les élections présidentielles de 2020 au sein de l’opposition
C’est le bimensuel Panorama qui en parle : « Polémique autour d’une candidature ˙˙annoncée˙˙ de Jean-Pierre Fabre/Quand ils lâchent la proie pour l’ombre ! »
« A l’analyse, les déclarations de l’ancien député de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Sévérin DRAH, selon lesquelles le parti orange aurait déjà son candidat pour les présidentielles de 2020, en la personne de Jean-Pierre Fabre comme quoi on ne change pas l’équipe qui gagne devrait être un non évènement lorsqu’on sait que l’objectif premier d’un parti politique est la quête du pouvoir. (…) », souligne le bimensuel dans sa parution N°0380 de ce 28 février 2019.
Et d’ajouter : « Il est vrai qu’aujourd’hui, au vu de certaines réalités, il est souhaité au sein de l’opinion, l’émergence d’une certaine candidature de l’opposition, sans oublier sans ambages qu’il y aura toujours des opposants artificiels qui se présenteront afin d’accompagner le régime dans son parcours. (…) »
« A ce jour, poursuit Panorama, la question qu’il faut se poser, en abordant avec beaucoup de responsabilité 2020, est celle de savoir le comportement à adopter avec ou sans les réformes. (…) Faut-il alors se battre parce qu’un Sévérin ADRAH a annoncé que Jean-Pierre Fabre est candidat naturel de l’ANC pour les présidentielles 2020 ? (…) Si l’on convient que l’essentiel demeure les réformes qui règlent tout, il est alors inutile cette bataille qui bat son plein au cœur d’une turpitude qui divise davantage et affaiblit l’opposition, face à son adversaire », conclut le journal.
Autre sujet qui fait également la Une des journaux, le Plan national de développement (PND) et son tapage autour
« PND, la farandole des copains-pilleurs », pointe ce matin le bihebdomadaire L’Alternative.
« Le Plan national de développement (PND), c’est la nouvelle trouvaille des autorités qui ne cessent de rabattre les oreilles des citoyens. Il ne se passe aucun discours dans lequel le PND n’est cité. (…) En confiant la communication d’un programme national à une entreprise étrangère, tout indique que c’est un plan obscur qui est mijoté par les prévaricateurs de la République. (…) Derrière le PND, il y a des clans qui se partagent des commissions et rétro-commissions. La réussite ou l’effectivité du programme leur importe peu, puisque c’est encore une occasion de s’en mettre plein les poches. Quand l’impunité est érigée en mode de gouvernance, il y a forcément un cercle de copains qui se partagent toujours les sous au détriment du peuple. Et le PND est encore l’une de leurs manœuvres pour appauvrir le pays. Leurs agitations en disent beaucoup », lit-on dans les colonnes du bihebdomadaire.
Enfin, cette affaire de sorcellerie qui fait couler l’encre à Bassar
« Une affaire de sorcellerie empoisonne la vie au village de Sankpali à Bassar. Les bérets rouges assiègent la localité », alerte ce matin le quotidien Liberté.
« Les bérets rouges du camp Landja ont assiégé, le 17 février 2019, le village de Sankpali dans le canton à cause d’un conflit d’égo entre le régent du village, le sieur Nikabou alias Nick et le responsable du Comité villageois de développement (CDV), le nommé Ali », révèle le journal.
Edem A.
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