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Revue de presse du lundi 4 mars 2019

Togo -
Plusieurs sujets font la Une des différentes parutions ce lundi.
La délocalisation des conseils des ministres et sa polémique autour de l'initiative

« Folie dépensière autour des conseils des ministres délocalisés : Et si ce sont les adieux de Faure Gnassingbé ? », S’interroge le bihebdomadaire Le Correcteur dans parution N°863 de ce 4 mars.

« Conseils des ministres délocalisés, c’est la nouvelle trouvaille après la mise en place du gouvernement Klasou II. Après Tabligbo le 13 février dernier, c’est la ville de Kanté qui a accueilli Faure Gnassingbé et son gouvernement le mercredi 27 février à un peu plus de 460 km de Lomé. (…) Mais lorsque pour cette réunion banale, pour motif de confort, le gouvernement est obligé d’ériger des tentes à coup de plusieurs dizaines de millions de FCFA, cela repose fondamentalement la question de la bonne gouvernance. Pour la vadrouille à Tabligbo (80 Km de Lomé), il se rapporte que les dépenses avoisineraient 80 millions FCFA. Kanté situé à 460 km de Lomé, on peut facilement deviner l’addition et en tenant compte des escales à Kountoum (50 km de Bassar), la veille du conseil des ministres pour l’inauguration d’une centrale solaire photovoltaïque et du nouveau marché de Dankpen. (…) », pointe Le Correcteur.

Si après 14 ans passés à la tête du Togo et à un an de la fin de son 3eme mandat, précise le journal, c’est maintenant que Faure Gnassingbé sent la nécessité d’aller vers les populations pour recueillir leur besoin, il s’agit simplement de la provocation et du gaspillage.

« Pour certains observateurs, cette trouvaille de conseil de ministres délocalisés qui vient à la suite de la énième parodie électorale le 20 décembre 2018 sonne comme des adieux de Faure Gnassingbé au peuple togolais. Ce n’est qu’une simple logique face à son incapacité à faire le bonheur des Togolais », conclut Le Correcteur.

Autre sujet qui continue de faire la Une des journaux, la C14 et sa désillusion après dix-huit (18) mois d’ardents combats

« La C14 à l’heure du bilan : Convaincre ou disparaître », écrit l’hebdomadaire Flambeau des démocrates.

« La contestation populaire née le 19 août 2017, en faveur de l’opérationnalisation des réformes, n’a finalement été qu’un espoir déçu pour le peuple togolais. Les trois mois de gigantesques mobilisations, de bastonnades, de blessures, avec des conséquences dramatiques et des arrestations à travers tout le pays n’ont rien donné en termes de résultats. (…) Dix-huit (18) mois après, rien n’a bougé politiquement, si ce n’est l’organisation, par le pouvoir de Lomé, dans des conditions qu’on connaît, des législatives de décembre 2018 au travers desquelles, le régime de Faure a plutôt repris la main », relève le journal.

Et d’ajouter : « A l’heure du bilan, les acteurs politiques leaders de la Coalition sont appelés à tirer les conséquences qui s’imposent. (…) Aujourd’hui, justice doit être faite ce peuple longtemps abusé par des hommes politiques carriéristes. (…) Devant la presse, cette semaine comme prévu, Brigitte Kafui Adjamagbo, Jean-Pierre Fabre et autres, agissant au nom du peuple, le plus souvent sans leurs avis sur certains sujets délicats comme ceux de la participation ou non de la Coalition aux élections, doivent pouvoir s’expliquer, mais surtout convaincre. (…) »

L’importation de tilapias malgré l’interdiction provisoire du gouvernement il y a un an

C’est le quotidien Liberté qui en fait écho : « Un an après l’interdiction d’importation : Des tonnes de tilapias continuent d’inonder le marché togolais ».

« 16 avril 2018. Le gouvernement togolais annonce l’interdiction provisoire de l’importation du tilapia, dans un arrêté conjointement signé par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et son collègue du Commerce et de la Promotion du secteur privé. (…) Cette annonce, comme l’a souligné le gouvernement dans son communiqué, fait suite à l’alerte lancée le 26 mai 2017, soit un plus tôt, par la FAO. (…) Dans les rangs des consommateurs, la décision du gouvernement a été saluée. Dans un communiqué, la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) a insisté sur la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières, (…) », rappelle le quotidien Liberté.

Eh bien, constate malheureusement le journal, à bientôt un an d’interdiction, des tonnes de tilapias continuent d’être régulièrement importés et déversés sur le marché au Togo.

Edem A.