Tout d’abord, la présence sur le marché des produits dont l’origine est douteuse
« Plusieurs affaires de produits diagnostiqués et déclarés impropres à la consommation défraient la chronique, depuis quelques semaines, dans la sous-région. Guinée, Côte d’Ivoire, Togo ou encore Bénin, telles sont visiblement les portes d’entrée desdits produits dont les riz qui inondent les marchés, beaucoup plus ceux des pays de l’hinterland. Mais alors, à qui la faute ? », S’interroge ce matin Fraternité.
Et d’ajouter : « (…) Au Togo, les chiffres ne sont pas reluisants. Au premier trimestre de l’année 2018, plus de 85 tonnes de médicaments contrefaits ont été saisies par l’autorité publique. Aussi, près de la moitié des médicaments consommés au Togo sont des faux, selon l’ordre des pharmaciens du Togo (Opt). Déjà en mai 2014, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé la saisie par les forces de l’ordre et de sécurité de plus de 200 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits. Ceci pendant que 22 tonnes de médicaments contrefaits ont été saisies en septembre 2015. (…) », souligne le journal.
La Coalition des 14 partis de l’opposition et le compte rendu attendu de son conclave
C’est le quotidien Liberté qui en parle : « Coalition de l’opposition : Déballage de tous les risques ».
« Depuis la fin du conclave ou des journées de réflexion, c’est selon, l’opinion n’a pas été informée officiellement des décisions issues de cette rencontre. C’était annoncé dans le communiqué laconique rendu public au soir du jeudi 21 février, que la Coalition, ou plutôt ce qu’il en reste, allait faire le compte rendu à ses partenaires des décisions prises et après organiser une conférence de presse pour porter toutes les informations relatives au conclave à la connaissance de l’opinion. La Coordinatrice a promis cette rencontre avec la presse cette semaine-ci. Plus cette journée décisive approche, plus on se fait une idée de ce qu’elle sera. Loin d’être une simple occasion d’information, cette rencontre prend plutôt des allures de déballages, au regard des signaux », annonce Liberté.
La problématique d’une alternance en 2020
« Vent debout contre un 4e mandat de Faure : Ces autres pistes à explorer pour provoquer l’Alternance », écrit l’hebdomadaire La Manchette.
« Elles demeurent l’épicentre de la crise politique au Togo. Une revendication portée par le PNP et qui crée les déchirements observés jusqu’à présent. Les réformes, puisque c’est de cela qu’il s’agit, cristallisent depuis lors, les passions convulsives et énergies vives au sein de la cité. La coalition de l’opposition en fait une condition sine qua non avant toute consultation électorale. Une fixation qui devrait paraître comme une solide garantie pour l’alternance. Mais, la question est de savoir si les réformes à elles-seules suffisent pour gagner des élections au Togo, lorsqu’on connaît la litanie des élections tronquées, volées, fraudées, braquées…la liste n’est pas exhaustive, mais la réponse ne peut qu’être négative. Alors comment garantir la vérité des urnes au Togo ? Qui pour être à l’avant-garde cet autre combat et, quel discours pour quelle complicité avec la communauté internationale ? ».
L’intégralité de l’article à découvrir dans les colonnes du journal.
Edem A.
|
