+Challenge+, qui s’intéresse à la situation des femmes au Maroc, indique que les deux dernières décennies ont été relativement riches en production juridique et institutionnelle pour défendre l’accès de la femme à la responsabilité politique et économique, notant que des avancées ont été enregistrées grâce à une lutte courageuse par les associations féminines et que notre pays a pu bouleverser les règles qui prévalaient dans la gestion des relations à l’intérieur des familles, avec un nouveau Code qui a constitué un pas positif dans le bon sens.
Au Maroc, environ 1,2 million de familles ont pour chefs des femmes et des centaines de milliers de femmes contribuent au financement des charges familiales tout en assurant le travail au foyer, relève la publication, faisant savoir que les femmes marocaines se sacrifient pour contribuer à la gestion publique tant au niveau des postes de responsabilité qu’au niveau de l’accès aux mandats électifs.
Mais, si des avancées sont notées dans divers domaines, notamment d’un point de vue législatif, sur le terrain et dans la vraie vie, les choses ne donnent pas l’impression de s’améliorer, relève la +Vie Eco+.
« Dans le milieu professionnel, où seule la méritocratie devrait s’ériger en critère, les inégalités continuent à avoir la peau dure, notamment dans les hautes fonctions, aussi bien dans le public que dans le privé, reléguant les femmes aux tâches subalternes, peu valorisantes », constate-t-il.
En zone rurale, la situation est encore plus compliquée, du fait des difficultés de scolarisation des filles, du mariage précoce et du travail non rémunéré, entre autres, ajoute-t-il.
+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l'effectif des femmes au milieu de l'année 2018 est estimé à 17,67 millions, soit un peu plus de la moitié de la population du Maroc (50,1%), selon le HCP.
Dans la population de moins de 15 ans, près de 49% sont de sexe féminin et parmi les 60 ans et plus, cette part atteint presque 51%, précise le HCP dans une note d’information publiée à l’occasion de la journée internationale de la Femme. En 2017, quelque 18,4% des chefs de ménage étaient des femmes dont 22,8% vivent seules, selon la même source.
+Finances News Hebdo+ revient sur les enjeux de l’adoption par le Conseil des ministres de l'Union européenne de la décision relative à la conclusion de l'accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable avec le Maroc. La conclusion de cet accord traduit, en soi, le succès de la diplomatie marocaine, malgré les vaines tentatives des ennemis du Royaume à vouloir le torpiller et, surtout, à vouloir brouiller le partenariat Maroc-UE, souligne le journal.
« Le Polisario, qui voulait faire annuler cet accord de pêche, et qui a déjà été débouté par le tribunal de l’UE, doit maintenant se faire une raison et comprendre définitivement qu’il ne jouit d’aucune espèce de légitimité pour agir au nom des populations du Sahara », relève-t-il.
Revenant sur la visite prévue du pape François au Maroc, le +Temps+ la qualifie d’ « événement historique qui n’est pas survenu depuis près de 35 ans », puisque la dernière visite d’un souverain pontife dans le Royaume remonte à août 1985.
Cette visite serait « spéciale » à plus d’un titre et aura une charge très spirituelle ainsi qu’une dimension sociale et humaine, explique la publication.
+Libération+ fait savoir que les citoyens d’origine marocaine se placent en tête des étrangers ayant acquis la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne en 2017. Sur les 825.000 étrangers bénéficiaires de la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), 67.900 étaient des ressortissants marocains.
« Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2017 », a indiqué Eurostat, cité par le quotidien, soulignant que 83% d’entre eux ont acquis la nationalité italienne, espagnole ou française.
+Ahdath Al Maghribia+ indique que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) lance une campagne nationale sous le thème: «Mariage des mineures: suspendre l’exception…consolider la base juridique».
Cette campagne nationale, qui s’étend du 6 au 16 mars, s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale des droits humains de la femme qui coïncide avec le 8 mars. Un événement qui va de pair avec les recommandations du plan de travail national dans le domaine de la démocratie et des droits de l’homme. Des recommandations qui incitent à poursuivre le dialogue sociétal relatif à la révision de l’article 20 du code de la famille inhérent à l’autorisation de mariage du mineur, précise le quotidien.
Au volet sportif, +Al Massae+ souligne que la Renaissance de Berkane pourra finir le job dimanche à domicile si il vient à bout des Congolais de l’AS Otoho d’Oyo, pour le compte de l’avant-dernière journée de la phase de poules de la Coupe de la CAF.
Les Berkanis n’ont d’ailleurs besoin que d’un seul point pour assurer leur qualification, ce qui n’est pas le cas pour les deux autres clubs marocains qui se trouvent dans le même groupe A.
Le Raja reçoit en effet dimanche, au complexe sportif Moulay Abdellah, le Hassania d’Agadir. Les deux clubs sont mal-en-point dans leur groupe et ont impérativement besoin d’une victoire pour espérer une qualification. Le Hassania sait d’ailleurs ce qui l’attend et l’entraîneur du club, Miguel Gamondi, compte bien faire oublier la dernière défaite face à Otoho en s’imposant contre le Raja pour espérer un passage en quart de finale.
Lors de cette rencontre, qui sera dirigée par un trio arbitral en provenance de Tunisie, le Raja n’a d’autre choix que de vaincre. Les verts n’ont en effet que deux petits points à leur compteur. Rien n’est en tout cas encore joué dans ce groupe qui reste ouvert.
Les Aigles verts devront toutefois montrer un tout autre visage que lors des matchs précédents où le club a enchainé plusieurs défaites d’affilée, dont une dernière en milieu de semaine contre l’OCK.
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