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La justice fait les choux gras de la presse congolaise

République du Congo - Societe
Les quotidiens congolais reçus lundi à APA traitent en priorité de l’actualité judiciaire.
« Affaire Chacona : les coupables ont été condamnés à des peines moins lourdes ! », constate Le Manager Horizon qui précise : « Le vendredi 8 mars, le verdict de la 3ème chambre correctionnelle est tombé. Le commissaire de police de Chacona écope de deux ans de prison ferme, son adjoint, de 3 ans de prison ferme et leurs collaborateurs de 12 mois de prison avec sursis ».

Ce journal rapporte la réaction de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) qui s’indigne de ce verdict et estime que « le jugement n’est pas à la hauteur des crimes de sang commis ». Selon l’OCDH, « ce verdict complaisant illustre une fois de plus la banalisation de la torture et du mépris de la vie humaine ».

De son côté, le quotidien Epanza Makita souligne que « le verdict de l’affaire de 14 enfants morts à Chacona n’a pas pu essuyer les larmes des victimes».

Pour Les dépêches de Brazzaville, « les six policiers impliqués dans la mort de 13 jeunes dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018 au poste de police de chacona Mpila ont été condamnés à des peines allant d’une à deux années d’emprisonnement ferme assortie de fortes amendes ».

Les journaux congolais reviennent également sur l’affaire de l’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, André Okombi Salissa, condamné le 6 mars dernier à 20 ans de travaux forcés pour atteinte à la sureté de l’Etat et détention d’armes et munitions.

A ce sujet Le Patriote écrit que « la Cour criminelle a établi les crimes commis par André Okombi Salissa, à savoir crime d’atteinte à la sureté de l’Etat et détention d’armes et munitions de guerre et l’a condamné à 20 ans de travaux forcés ».

Epanza Makita s’indigne du verdict de l’affaire André Okombi Salissa et écrit que « la justice congolaise inflige des peines à trois étages ; des auteurs de crimes de guerre pardonnés, comploteurs à la rwandaise peine amoindrie, les transfuges du pouvoir devenus opposants sont lourdement condamnés (référence à Jean Mari Mokoko et André Okombi Salissa qui tous les deux ont au cours de leur procès été condamné à 20 ans de travaux forcés)».