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Revue du lundi 11 mars 2019

Togo -
Plusieurs sujets font la Une des différentes parutions ce lundi.
Avant tout le grand-faim du pouvoir des dirigeants africains

« Boulimie du pouvoir : …En attendant (peut-être) Faure Gnassingbé en 2020 », écrit le quotidien Liberté.

« Le pouvoir est une obsession pour les dirigeants en Afrique. Même si la démocratie fait du chemin sur le continent, il y a toujours de ces ambitions ou cas qui le tirent vers le bas. Abdelaziz Bouteflika défraie la chronique en Algérie, avec une candidature à un…5e mandat qui met vent debout le peuple contre lui. Il ne sera peut-être que le précurseur d’un certain nombre de dirigeants parmi lesquels Faure Gnassingbé dont l’insatiabilité du pouvoir et les envies d’un 4e mandant sont ostentatoires… ». Découvrir l’intégralité de l’article aux pages 3 et 4 du journal.

La C14 est ses exigences avant la tenue les réformes

« La politique vue par les plaisantins/La coalition en perte vertigineuse de vitesse : Et rebelote : la C14 brandit de nouveau l’alibi des réformes », pointe ce matin l’hebdomadaire Le Combat du Peuple.

« Après l’échec de la tentative de la coalition de l’opposition (C14) à empêcher la tenue de l’élection législative du 20 décembre, tout se passe comme si ce regroupement de partis est en perdition. (…) Malheureusement, c’est compter avec les adeptes du négationnisme incarnés par la C14 qui continuent leur sale besogne en conditionnant, à nouveau, leur participation aux élections locales en perspective, à la mise en œuvre des réformes politiques. (…) A l’annonce des élections locales par le Gouvernement depuis peu, les partis de la C14 recommencent leurs jérémiades et leurs gesticulations inutiles en brandissant à nouveau l’alibi des réformes politiques. C’est pathétique. (…) », s’exclame Le Combat du Peuple.

En exigeant les réformes avant la tenue des élections à venir, écrit le journal, les responsables de la coalition de l’opposition ont montré leurs limites et étalent aux yeux de tous, leur peur pour les joutes électorales.

Le 8 mars, une Journée internationale dédiée à la gente féminine, dont le sens, malheureusement, demeure méconnu par une large partie de la population togolaise

C’est le bihebdomadaire Le Correcteur qui en parle : « Journée internationale des droits des femmes au Togo : Aller au-delà des strass et paillettes ! »

« Le 8 mars de chaque année, les femmes célèbrent la Journée internationale des droits des femmes. Leur fête. Instaurée depuis août 1910 et observée de par le monde, cette journée pas comme les autres permet aux groupes et associations de femmes militantes et féministes de donner un écho favorable à leurs revendications. Revendications qui portent sur leur condition féminine. (…) Au Togo, la majorité des femmes ont plutôt vu dans le 8 mars une occasion de se parer de la plus superficielle des façons, de mener une vie féerique. (…) Au même moment, leurs droits sont dans un profond coma. (…) », constate amèrement le journal.

La question de la violence dans les stades et les sanctions de la FTF

« Violence dans les stades et clubs sanctionnés : Que deviennent les fauteurs de trouble ? » s’interroge l’hebdomadaire The Guardian.

« Les championnats nationaux de football de première et de deuxième division connaissent depuis quelques mois des scènes de violences. (…) Quelques jours après ces scènes inimaginables, la commission de discipline de la Fédération Togolaise de Football, après avoir écouté certains acteurs clés des rencontres mis en cause a infligé de lourdes sanctions aux clubs dont les supporters en sont les véritables auteurs. (…) »

Sanctionner les clubs et leurs dirigeants pour leur part de responsabilité est un geste à saluer, souligne The Guardian, mais qu’en sera-t-il des vrais auteurs c’est-à-dire les supporters.

« (…) Beaucoup parmi ces supporters de clubs ne maitrisent rien des règles élémentaires qui régissent la chose footballistique. (…) La Fédération Togolaise de football lors de son dernier congrès ordinaire tenu à Lomé le 22 février dernier a annoncé certaines mesures à prendre pour éradiquer la violence sur les terrains de football et nous pensons que parmi ces mesures devrait figurer la mise aux arrêts pur et simple des personnes impliquées de près ou de loin dans ces actes. (…) », préconise le journal.

Edem A.